À quelques reprises au cours des deux dernières semaines, j’ai reçu des commentaires surprenants au sujet de mon éditorial intitulé « Amende honorable ». J’y discutais des signes positifs que l’on peut noter dans la prestation de services en français au sein du GTNO et du peu de cas que les médias font des « bonnes » nouvelles comparativement au traitement accordé au « mauvaises » nouvelles. D’après les commentaires reçus, il semblerait que les propos que j’y tiens sont en contradiction avec la poursuite intentée par la FFT sur les services en français.
Il n’était pas dans mon intention d’ajouter au débat entourant cette cause. Il s’agissait simplement de faire amende honorable face à certains faits et certaines situations qui ne faisaient pas les manchettes. J’aurai même pu ajouter à ces signes positifs la hausse substantielle des publicités reçues du GTNO au journal sans remettre en cause cette poursuite. Propos paradoxals? Pas du tout !
Ces faits énoncés peuvent être utilisés par chacune des parties à cette cause. D’un côté, on peut souligner ces améliorations dans la prestation des services en français pour démontrer que le gouvernement est en train de modifier ses pratiques pour mieux servir les francophones. D’un autre côté, on peut utiliser ces faits pour démontrer que la poursuite judiciaire était le moyen idéal afin que le gouvernement rajuste son tir et commence à offrir de meilleurs services en français.
Comme on peut le voir, chacun peut utiliser cet éditorial à son avantage bien que, je le répète, ce dernier ne visait pas à se mêler au débat entourant la pousuite judiciaire. Plus le temps approche d’une comparution des parties devant les tribunaux, plus le journal se montrera prudent quant à toute interférence dans ce processus juridique.