le Samedi 19 avril 2025
le Vendredi 8 septembre 2000 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Politique

Plusieurs maires se retirent Municipalités

Plusieurs maires se retirent Municipalités
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Plusieurs maires ont décidé de ne pas se présenter aux prochaines élections municipales. Ceux de Hay River et d’Inuvik font figure de proue parmi les communautés recensant un nombre significatif de francophones.

« Je suis en train de vieillir », a déclaré George Roach, le maire sexagénaire d’Inuvik. Il a laissé entendre qu’il ne savait pas qui allait se présenter pour prendre sa place, mais qu’il souhaitait que le candidat idéal soit travaillant. M. Roach a indiqué qu’il comptait bien profiter de sa retraite paisiblement.

Le maire dénombre parmi ses accomplissements : « On a réglé la dette et nous avons travaillé dans un contexte de coupures, ce qui m’a mis plus de pression sur le dos et sur celui des conseillers. » Il est également à noter que M. Roach est le président de l’Association des municipalités des Territoires du Nord-Ouest.

Jack Rowe, le maire de Hay River, a indiqué qu’il préférait s’occuper de ses affaires après avoir siégé pendant plus de 6 ans. « Je suis actif dans le milieu des affaires. Cette fonction exige beaucoup de mon temps, alors j’aimerais mieux m’occuper de ça. » Ce dernier a également rappelé qu’il n’avait pas l’intention, au départ, d’entamer un troisième mandat. Il estime que travailler avec les conseillers et ses collègues à l’hôtel de ville a été son plus grand accomplissement au cours de ses deux mandats. M. Rowe a ajouté que servir la communauté en équipe avec huit personnes est un exploit.

« Je peux dire que la communauté a un plus grand esprit d’appartenance. Les efforts d’embellissement se sont très bien déroulés. Les propriétés et les biens ont étés amélioré », a constaté le maire. À Yellowknife, la spéculation régnait quant au retour possible du maire David Lovell. Ce dernier a attendu jusqu’à mercredi pour annoncer sa candidature. Il avait jusqu’au 11 septembre pour se décider.

Entre-temps, un candidat de taille a dévoilé publiquement son intention d’obtenir ce poste deux semaines avant M. Lovell. Le conseiller Bob Brooks a indiqué qu’il aimerait devenir maire lors du prochain scrutin. Il a échoué à sa première tentative de se faire élire à cette fonction en 1994. M. Brooks a ajouté qu’il avait beaucoup appris de cette expérience et qu’il a tenté de s’améliorer depuis.

« Je me suis placé au sein de chaque comité, à l’Association des municipalités canadiennes, à la Chambre du commerce des Territoires du Nord-Ouest et à l’Association des municipalités des Territoires du Nord-Ouest », a souligné le conseiller Brooks. Il a maintenu que sa plate-forme propose un niveau d’engagement plus élevé au niveau de la communauté et de la responsabilité fiscale.

Il est encore trop tôt pour savoir si un ou une autre candidate se présentera contre M. Brooks. Certaines personnes au courant de la politique municipale ont indiqué qu’un deuxième candidat augmenterait potentiellement les chances du maire Lovell de se faire réélire s’il se représente. Ce dernier a indiqué que la campagne allait être difficile comparée à celles qu’il a menées les années précédentes. M. Lovell a concédé : « Cette fois-ci je commence en retard et ce sera une rude campagne électorale. » S’il est réélu, ce sera son troisième mandat. Il affirme que les six dernières années ont été parmi les plus difficiles de l’histoire de la ville, mais qu’elle s’en est tirée. Sa plate-forme porte sur la croissance économique et les responsabilités fiscales et sociales.

Le maire de Fort Smith n’a pas retourné les appels de l’Aquilon. Les élections auront lieu le 16 octobre.