La prochaine session parlementaire à l’Assemblée législative des TNO risque de susciter énormément de controverse. Des choix difficiles devront être faits afin de rétablir la situation financière du GTNO.

Lors des dernières élections de nombreux candidats mentionnaient la nécessité, pour le gouvernement, de faire une analyse poussée de ses opérations. L’objectif visé : éliminer les dédoublements de services ainsi que les programmes qui sont désuets ou qui ne répondent plus à leurs objectifs initiaux.

Il y a beaucoup de potentiel pour restreindre les finances, mais encore faut-il que les choix soient judicieux et s’appuient sur une analyse solide de la situation. Le hic réside dans le coût d’une telle opération. Si cette approche avait été adoptée il y a deux ou trois ans, alors que le gouvernement jouissait d’une certaine marge de manœuvre, un tel investissement aurait bien passé.

Le problème, c’est que le gouvernement est aujourd’hui à quelques millions de sa marge de crédit et que tout investissement dans une telle étude aura des répercussions immédiates sur la capacité du gouvernement de poursuivre ses programmes actuels. Il lui faudra donc couper des services avant même d’en faire l’analyse. Voilà un épineux problème que le gouvernement actuel aura à résoudre car il ne faut pas nécessairement s’attendre à un changement rapide de la politique fédérale en matière de financement des Territoires. Après tout, M. Martin a d’autres préoccupations : ne pas se faire dépasser par la droite. Il serait étonnant qu’il débloque des subventions supplémentaires avant les prochaines élections fédérales.