le Dimanche 11 mai 2025
le Vendredi 16 juillet 2004 0:00 | mis à jour le 8 mai 2025 13:10 Politique

Maintenant à temps partiel Commissaire aux langues des TNO

Maintenant à temps partiel Commissaire aux langues des TNO
0:00 0:00

L’Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest en est présentement à sa deuxième tentative pour trouver un nouveau commissaire aux langues des TNO. Or, le changement à la tête du Commissariat coïncidera aussi avec une nouvelle façon de faire en matière de respect de la Loi sur les langues officielles des TNO.
Dorénavant, donc, le poste de commissaire aux langues des TNO sera à temps partiel. C’est qu’avec les changements apportés à la Loi sur les langues officielles, à l’automne 2003, le mandat de promotion des langues sera dorénavant assuré par les nouveaux conseils sur la revitalisation des langues autochtones et celui sur les langues officielles. Ces deux nouveaux conseils feront directement rapport au ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation.
« Étant donné qu’il s’agissait, auparavant, d’une grosse partie des tâches de la commissaire, nous n’avons maintenant plus besoin d’une commissaire à plein temps. Donc le premier rôle de la commissaire sera d’enquêter sur les plaintes », explique le greffier de l’Assemblée législative, Tim Mercer, qui rappelle que l’an dernier, une seule plainte a été logée au Commissariat aux langues des TNO.
C’est donc sur une base horaire que le ou la commissaire aux langues sera payé (e) pour son travail. « Nous paierons le nombre d’heures qui ont été utilisées pour répondre à la plainte. S’il devenait évident qu’il serait plus efficace d’engager une personne à plein temps, on pourra considérer cette éventualité, mais pour l’instant, c’est un contrat au besoin », ajoute le greffier.
De son côté, la commissaire sortante, Fibbie Tatti, plaide en faveur du maintien du poste à temps plein. Rencontrée alors qu’elle déposait son rapport annuel devant le Comité permanent sur la responsabilité et le contrôle des finances publiques, elle a répété qu’elle croyait « que l’aspect promotionnel du Commissariat est tellement important. Il faut que le Commissariat soit indépendant de l’Assemblée législative et qu’il soit un endroit proéminent pour le dossier des langues officielles ».
« Nous ne sommes pas des langues à temps partiel! Les langues, c’est à temps plein. Nous avons besoin d’un commissaire à temps plein, qui se fera le promoteur, l’exécuteur de la Loi, le conservateur des langues et qui en parlera en tout temps. Ce n’est pas un emploi à temps partiel », poursuit-elle.
Mais avant toute chose, il faudra qu’une personne puisse occuper la fonction. Après avoir ouvert le poste au début de l’année, il a fallu lancer une seconde compétition, faute de candidatures valables. « Une des personnes ne provenait pas des TNO et l’autre n’avait pas toutes les qualifications », dit M. Mercer.
Selon ce dernier, parmi les qualifications requises, on retrouve une bonne connaissance et compréhension du dossier des langues officielles, des cultures et des langues autochtones et une habilité à mener des enquêtes, à faire rapport et à émettre des recommandations.
Déménagement
Il est aussi à noter que le Commissariat aux langues des TNO, tout comme les autres commissariats permanents des TNO, déménageront sous peu au premier étage de l’édifice Laing, à Yellowknife. Cet étage est présentement en rénovations. Tous les commissariats pourront alors partager certaines ressources humaines, au niveau du secrétariat, par exemple.