Depuis le mardi 12 octobre dernier, plus de 120 000 employés du gouvernement fédéral sont en grève générale illimitée. Pour les Territoires du Nord-Ouest, on parle de quelque 200 personnes en grève, dont plusieurs travaillant au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien. De quoi ralentir considérablement l’appareil gouvernemental fédéral, selon le vice-président régional de l’Alliance de la Fonction publique du Canada pour le Nord, Jean-François Des Lauriers.
Depuis mardi, donc, des piquets de grève sont visibles devant presque tous les édifices abritant des ministères fédéraux dans la capitale ténoise. « Les gens n’ont accès qu’aux services essentiels et les gestionnaires essaient de faire ce qu’ils peuvent », de laisser entendre M. Des Lauriers.
Selon ce dernier, les négociations continuent cependant de progresser. « Les éléments de résolution sont à portée de main. L’écart n’est pas si grand entre nos demandes et les offres du gouvernement. Il ne manquerait qu’un petit effort de la part de la partie patronale », de mentionner celui qui refuse cependant de se commettre sur la durée éventuelle de la grève. « Nous resterons en grève jusqu’à la résolution du conflit », dit-il.
Présentement, les principaux écarts constatés entre les parties patronale et syndicale sont au niveau du traitement salarial et des conditions pour les employés occasionnels et contractuels.
Fin de la grève à Parcs Canada
Dans un autre dossier, l’Alliance de la Fonction publique du Canada a annoncé qu’elle avait conclu une entente de principe avec Parcs Canada, le 11 octobre dernier. Cette entente vient mettre fin à la grève des employés de cette agence gouvernementale, qui avait débuté le 13 août.
L’entente que le syndicat désire soumettre à l’approbation de ses membres renferme une augmentation salariale de 2,5%, rétroactive en août 2003, suivie d’une autre augmentation de 2,25 % pour 2004, d’une augmentation de 2,4 % pour 2005 et de 2,5 % pour 2006. La nouvelle convention collective prendrait fin le 4 août 2007.
L’entente prévoit également des ajustements salariaux variant de 2,6% à 19 % pour réduire l’écart entre les salaires alloués aux gens pratiquant leur métier à Parcs Canada, comparativement à d’autres gouvernements ou au secteur privé.
