C’est un partenariat public-privé (PPP) qui financera le tout nouveau Programme visant l’accès aux ressources, un programme d’aide financière aux communautés autochtones et aux municipalités touchées par le Projet gazier du Mackenzie (PGM).
En tout, le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada, le GTNO et la pétrolière Imperial Oil, un des principaux promoteurs du PGM, offrent quatre millions de dollars aux communautés. Le gouvernement fédéral et Imperial Oil versent 1,8 million de dollars chacun ; le GTNO 400 000 $.
Comme le nom du programme l’indique, l’argent devra servir à négocier, avec les promoteurs, des ententes qui permettront à ces derniers d’accéder aux ressources. Deux types d’ententes pourront être négociées. Les « ententes sur les retombées » portent sur la façon dont les promoteurs aborderont les possibilités d’éducation, de formation, d’emplois et d’affaires découlant de la construction du projet. Les « ententes sur l’accès aux terres », elles, décrivent les modalités selon lesquelles les promoteurs pourrons utiliser les terres des communautés, notamment les disposition financières. Dans chaque cas, les négociations se font entre la communauté et les promoteurs directement.
Dans le cas des municipalités ayant un pouvoir d’imposition foncière, les fonds serviront à la négociation d’ententes sur la rémunération des services avec les promoteurs du PGM, « si de telles ententes peuvent profiter aux deux parties », précise-t-on par voie de communiqué.
Les communautés autochtones qui pourront bénéficier du programme sont les membres des organisations autochtones suivantes : les Premières nations du Deh Cho, la Société foncière du district du Sahtu, le Conseil tribal des Gwich’in et la société régionale inuvialuit. Quant aux municipalités, ce sont les villes de Hay River, de Fort Simpson, de Norman Wells et d’Inuvik qui pourront profiter de ce PPP.
Commentant l’annonce, la député de Western Arctic et ministre d’État au développement du Nord canadien, Ethel Blondin-Andrew, a affirmé qu’il était essentiel d’inclure le privé dans les préparations au développement du PGM. Car, a-t-elle dit, « le projet c’est eux. »