France Benoit demande :
Quelle place occupe les arts et la culture dans votre plate-forme électorale. Si vous êtes élu(e), quelles mesures allez-vous mettre en place pour venir en aide aux artistes canadiens?
Notre politique affirme que le développement et l’enrichissement culturel peuvent seulement ajouter à la richesse culturelle du Nord et ne doit pas enlever aux gens. Nous devons nous entraider pour développer, appuyer, former et entraîner tous les artistes pour atteindre leur plein potentiel ce qui nous favorisera tour. Toute proposition doit être respectée et doit assurer que chaque partie à une entente éclairée va enrichir la vie de tous. La promotion et les pressions sont des outils efficaces, et des consultations continues doivent être maintenues pour assurer que des efforts coordonnés soient atteints. Développer et encourager les enfants, les jeunes et les adultes à maîtriser leur art dès la plus tendre enfance va aider à développer leurs aptitudes artistiques quand ils deviennent adultes. Il faut trouver un marché global qui nous respecte.
Doug Ritchie demande :
Est-ce que vous jugez que nous faisons face actuellement à une crise climatique? Et si oui, quelle stratégie seriez-vous prêt à appuyer pour contrer cette crise climatique?
Je crois que nous faisons face à des changements climatiques à mesure que les ans passent. Je vais continuer à faire des pressions efficaces au niveau communautaire, régional, territorial, national et international sur cette question. J’ai déjà pavé la voie dans plusieurs domaines liés aux eaux, aux polluants organiques, à l’environnement, en santé, en droits de la personne, en savoir traditionnel, pour la participation des aînés, demander des fonds de communication, d’éducation et d’unification de tous les résidants du Nord, en utilisant des forums comme la Conférence des pays circumpolaires, l’ONU pour aider les gens à comprendre notre responsabilité humaine sur cette terre.
Léo-Paul Provencher demande :
Quelle importance votre parti accorde-t-il à la dualité linguistique canadienne? Quels moyens est-il disposé à mettre en œuvre pour en assurer la pleine réalisation?
En raison de la façon dont on vit dans le Nord, les Dénés et autres résidents du Nord font face à cette question. C’est utile de parler et d’écrire en anglais. Le mauvais côté, c’est qu’on perd notre langue d’origine en créant de nouveaux mots. Chaque individu a un choix sur la langue et la culture qu’il veut parler ou écrire. Certains sont multilingues, y compris mon père. Il n’a pas imposé sa langue à personne, mais il a démontré du respect en apprenant la langue du territoire. Les langues autochtones se perdent et ne sont pas enseignées comme langue d’immersion dans les écoles publiques.
Léo-Paul Provencher demande :
Quelle importance votre parti accorde-t-il à l’apport du bénévolat et des organismes communautaires dans la dynamique de croissance et de développement social du Canada? Quels moyens va-t-il mettre en œuvre pour appuyer ce secteur?
Mon mari et moi avons été bénévoles au fil des ans dans diverses activités. Je pratique les vertus de mes ancêtres en partageant, en aidant et en prenant soin des autres. Je vis ces enseignements au quotidien. Je le fais pour honorer mes grands-parents qui ont donné avec grand cœur. J’aide en éduquant tout le monde sur l’histoire du Nord et du peuple. Il faut un pont pour surpasser des trous béants qui créent de l’incompréhension. Je veux être un pont entre le Parlement et le Nord.
Sylvie Francoeur demande :
Si vous êtes élu(e), qu’allez-vous faire pour accélérer le processus de négociation pour que le GTNO puisse obtenir les droits de perception des revenus de l’exploitation des ressources naturelles?
Je vais me lever et leur rappeler le non-respect de nos traités et de nos ententes. J’ai fait ça au quotidien quand le temps et les occasions me le permettaient. Le gouvernement fédéral doit se faire rappeler ses ententes passées tout en négociant et en s’assurant que nous recevions ce qui est dû au Nord et à ses habitants. On peut y parvenir seulement si tous les partis appuient cela au Parlement. Les positions de parti et un gouvernement majoritaire ne devraient pas jouer contre ce problème touchant des vies humaines, mais devraient être une priorité pour tous, car nous siégeons tous ensemble pour représenter le bien de tous.
Suzette Montreuil demande :
Quelques compagnies canadiennes oeuvrant à l’étranger ne se comportent pas en bons citoyens corporatifs en détruisant l’environnement et en polluant. Quels mécanismes légaux seriez-vous prêt à appuyer pour que les compagnies canadiennes soient tenues responsables de leurs actes à l’étranger?
Il devrait y avoir une compréhension voulant que si une personne enfreint la loi dans un autre pays, elle sera tenu responsable de ses décisions et de ses actions qui vont à l’encontre du bien-être de l’humanité et de la terre. Les attitudes et les comportements sont appris et peuvent être changés. Chaque pays et région à ses propres règles de conduite et sa réglementation. On ne peut renverser une loi, mais on peut respecter la loi du territoire et ses pénalités.