le Dimanche 4 mai 2025
le Jeudi 5 novembre 2009 15:36 | mis à jour le 20 mars 2025 10:37 Politique

Nouvelles brèves Échos de l’Assemblée

Nouvelles brèves Échos de l’Assemblée
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 Une brique lancée contre un mur

 Le député Ramsay revient à la charge avec un sujet qui hante l’Assemblée législative depuis le début de cette quatrième session. Il se demande encore pourquoi cette Assemblée n’a-t-elle pas encore soulevé de requête pour débuter la mise en opération du service téléphonique d’urgence 911. Les réponses antérieures du gouvernement ont toujours été les mêmes : c’est une initiative qui doit être implanté par l’ensemble des collectivités, même les plus isolées. David Ramsay s’insurge contre cette attitude du tout noir ou tout blanc, et déplore que le projet ne puisse avancer dans certaines collectivités en attendant que les autres puissent en bénéficier plus tard. Il défie les sept ministres de ne pas vouloir assurer une protection indispensable aux résidents de cinq collectivités de leur circonscription respective qui pourraient déjà bénéficier de ce service. Ainsi M. Lafferty à Behchoko , Michael McLeod à la réserve de Hay River, M. Miltenberger à Fort Smith , M. Roland et Robert McLeod d’Inuvik, Sandy Lee and Bob McLeod de Yellowknife ont été pointé du doigt. Le ministre des Affaires municipales et communautaire, Robert McLeod a répondu à l’audience qu’il serait irrespectueux envers l’effort de décentralisation vers les gouvernements municipaux que de leur imposer un tel projet. Il a mentionné qu’il était du ressort des collectivités d’identifier si ce service était un point essentiel dont elle voudrait se doter, et a ajouté que les collectivités seraient financièrement en mesure de se pourvoir du 911 si elles le souhaitaient. Il a pourtant répété que plusieurs de collectivités ténoises se concentraient d’abord sur la stabilisation d’une réponse d’urgence avant même d’avoir accès au 911.

 

Erreur de jugement

L’arbitre de l’enquête sur le conflit d’intérêt du premier ministre Floyd Roland a déposé son rapport à l’Assemblées législative en date du 30 octobre. Ted Hughes a bel et bien jugé que Floyd Roland était fautif du fait de ne pas avoir déclaré sa liaison avec Patricia Russell, la greffière principale de comités permanents de l’Assemblée législative. Il a toutefois porté une réserve à son jugement reconnaissant qu’il n’y avait pas de moment opportun pour dévoiler l’existence d’une telle relation intime. L’arbitre n’a donc porté aucune conséquence aux actions du premier ministre stipulant qu’il était convaincu que Floyd Roland avait fait une erreur de jugement sur une base de bonne foi. Lors de l’adoption du rapport, cinq des six demandeurs se sont ralliés à cette décision sans trop de soubresaut. Seule, Jane Groenewegen, s’est dit profondément attristé par cette décision même si elle appuyait la résolution. Ne remettant pas en cause la crédibilité de l’arbitre, elle a plutôt jeté son dévolu sur les capacités de l’enquête à aller plus loin que ce qui lui a été présenté. Pour conclure son discours, la députée de Hay River Sud qui siège depuis 14 ans à l’Assemblée a clairement fait comprendre qu’elle avait perdu tout enthousiasme a se présenter au sein de l’Assemblée. Elle a fait remarquer qu’il lui restait « deux ans à tirer et qu’elle ne se représenterait pas ». Pour le premier ministre, au bord des larmes lors de son allocution devant le comité plénier, s’est excusé devant les autres députés et aux résidents des Territoires d’avoir premièrement fait un choix personnel dans cette affaire. Il a notamment annoncé que s’il devait refaire le même choix, il dévoilerait sa situation plus tôt.