le Samedi 31 mai 2025
le Jeudi 11 février 2010 16:50 Politique

Gymnases dans les écoles francophones Des députés unissent leurs voix

Gymnases dans les écoles francophones Des députés unissent leurs voix
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Des députés de l’Assemblée législative se sont prononcés en faveur 

de l’agrandissement des gymnases des deux écoles francophones des TNO

lors des débats, mardi dernier. 

 

 

Wendy Bisaro, la députée de Frame Lake, a prononcé un discours pour rappeler au gouvernement la bataille à laquelle se livrent les parents francophones afin de voir apparaître un gymnase pour leurs enfants à l’école Allain St-Cyr (ÉASC). Selon des propos recueillis par Radio Taïga, la députée Bisaro aurait dit que les élèves de l’école Allain St-Cyr ont droit au même accès à l’activité physique que tous les autres élèves de [Yellowknife].  

 

En outre, la député Bisaro a déploré que le gouvernement n’ait pas inclus la construction du gymnase dans son budget d’immobilisation pour  2010-2011 ou même pour 2011-2012. Elle demande au gouvernement d’inclure cet agrandissement de l’école dans son budget pour 2011-2012 sans attendre l’engagement du gouvernement fédéral.

 

Elle a ensuite demandé au ministre Lafferty si le gouvernement possédait des normes minimales de construction en ce qui concerne la construction d’écoles. Le ministre a annoncé devoir vérifier cet aspect avant de rendre sa réponse.

 

La députée de Hay River Sud, Jane Groenewegen, s’est quant à elle prononcée en faveur de l’agrandissement de l’école Boréale, rejoignant ainsi les propos de la députée Bisaro. Le ministère de l’Éducation est demeuré discret dans ses réponses, préférant rappeler qu’il y avait présentement des échanges entre la Commission scolaire francophone et le GTNO à ce sujet. 

 

 Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les écoles francophones, qui sont actuellement en Cour pour obtenir gain de cause dans l’agrandissement de leurs écoles et, ainsi, permettre à leurs élèves d’avoir un gymnase. Il n’y a pas très longtemps, la coordonnatrice de Jeunesse TNO, Rachelle Francoeur, déplorait l’absence de ces locaux à l’ÉASC. Ce « manque » l’obligeait à avoir recours à une autre école pour organiser son rassemblement jeunesse francophone, ce qui s’avérait plus cher pour l’organisme jeunesse.