La députée de Yellowknife Centre, Julie Green, a réclamé un ajout de 10 millions de dollars au budget territorial, l’équivalent de 1 % des dépenses totales du gouvernement territorial.
« Éliminer un déficit de 10 ans en 4 ans n’est pas un but réaliste », a affirmé la députée devant le Cabinet à l’Assemblée législative, le 6 février.
Elle aimerait voir plus d’investissements, notamment pour le développement économique et la santé, qu’elle cite en exemples lors d’une entrevue, dans le Hall de l’assemblée.
« On sait que l’économie est à plat en ce moment et que les revenus des mines sont bas, alors on veut stimuler l’économie en développant les petites entreprises », explique-t-elle. Nous avons aussi des demandes relatives à la santé pour notre population plus vulnérable, qui n’est pas desservie comme elle devrait l’être par ce gouvernement ».
Elle fait référence plus particulièrement au risque de suicide chez les jeunes et le soutien à domicile pour les aînés. Elle mentionne également un ajout pour la stratégie antipauvreté. « Le nombre d’enfants qui vivent dans la pauvreté aux TNO est vraiment élevé, environ un enfant sur cinq vit dans la pauvreté. Alors, il doit y avoir des investissements additionnels. »
Julie Green précise que les députés souhaitent voir plus d’argent injecté dans certains des projets proposés par le Cabinet pour un réel impact. « Ça ne va pas assez loin », dit-elle au Président de l’Assemblée législative, toujours le 6 février.
Elle donne en exemple les services à domiciles pour les aînés. « Le besoin de soutien à domicile est si grand que le montant proposé n’est pas suffisant. Nous voulons voir une augmentation de 1,5 million [pour ce programme] ».
L’unité des députés
À son avis, le vote du budget sera un test pour l’unité des onze députés, et « pour voir si on peut avancer notre point, qu’on a besoin de ces investissements additionnels ».
« Il y a certains députés qui doivent porter une attention spéciale aux organismes de revendication territoriale de leur circonscription, qui ont leurs mots à dire sur le budget et donc, je reconnais qu’ils sont peut-être influencés par certaines choses sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle. Il y a trois personnes qui sont dans cette situation et qui n’ont pas été définitifs sur la décision qu’ils prendraient. Nous attendons de voir ce qui arrivera. Pour le vote, on peut se permettre de perdre une personne, mais pas les trois ».