Le 25 février, la première ministre Caroline Cochrane annonçait devant l’Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest que le gouvernement abonderait à la cagnotte de dons pour l’Ukraine à hauteur de 50 000 $ maximum. La cagnotte, gérée par la Croix-Rouge canadienne a été lancée ce jeudi 10 mars et a déjà récolté plus de 45 000 $.
Lambert Baraut-Guinet
IJL – Réseau.presse – L’Aquilon
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ému et continue d’émouvoir les populations à travers le monde. Suivant l’élan de solidarité internationale pour le soutien aux réfugié.e.s et l’aide humanitaire, le gouvernement territorial a annoncé qu’il égalerait les dons réalisés par les résidents, jusqu’à hauteur de 50 000 $. L’objectif fixé est ainsi presque atteint.
La cagnotte a été mise en ligne le jeudi 10 mars et a déjà rassemblé plus de 45 000 $. Pour envoyer vos dons, vous pouvez vous rendre sur le site Web.
Le GTNO ouvert aux futurs réfugiés
Le 10 mars, à l’Assemblée législative, la première ministre Caroline Cochrane s’est engagée à ce que le GTNO verse 50 000 $ à la Croix-Rouge, quel que soit le résultat de la campagne. Elle s’est toutefois dite persuadée que l’objectif de 50 000 $ allait être atteint.
Questionnée sur l’éventuel accueil de réfugiés aux TNO, la première ministre a assuré que le GTNO allait « trouver les moyens appropriés » pour que le territoire soit connu des nouveaux arrivants. « [Le GTNO] accueillerait n’importe qui, de n’importe quelle nation, spécialement ceux qui vivent des temps difficiles », a-t-elle déclaré.
Pour rappel, le conflit qui a éclaté en Ukraine ces dernières semaines a déjà couté la vie à plusieurs milliers de personnes, et en a déplacé plusieurs millions. Le besoin en aide humanitaire est donc pressant.
Comme l’explique le communiqué émis au lancement de la campagne de dons, cet argent sera utile pour « la préparation, les efforts de secours immédiats et continus, le rétablissement à long terme, les efforts d’adaptation et d’autres activités humanitaires essentielles en fonction des besoins […] y compris le soutien aux populations déplacées ».