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le Vendredi 21 février 2003 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Santé

Financement des soins de santé dans le Nord Peut-être un dénouement

Financement des soins de santé dans le Nord Peut-être un dénouement
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Après deux semaines de discussions, une rencontre sur le financement du système de santé des territoires du Nord a finalement été organisée entre le premier ministre Jean Chrétien et les trois premiers ministres du Nord. La ministre fédérale de la Santé, Anne McLellan, et les trois députés libéraux du Nord devaient également se rendre au 24 Sussex, le 20 février dernier. Aucun détail n’a pu être obtenu sur la rencontre avant de mettre sous presse, mais le premier ministre Stephen Kakfwi a expliqué en entrevue ce dont il devait y être question.

Le premier ministre espérait sortir de cette rencontre avec une entente sur une nouvelle formule de financement pour le Nord. Rappelons que le 6 février dernier, Paul Okalik, Dennis Fentie et Stephen Kakfwi ont quitté la séance de négociations sur le financement du système de santé, insatisfaits de l’offre du fédéral de 38 millions sur trois ans pour les trois territoires.

La réunion a été organisée par la députée libérale de Western Arctic, Ethel Blondin-Andrew. Aucune rumeur ne circulait sur la Colline parlementaire quant au contenu de la rencontre. La députée libérale n’a pas voulu indiquer quel avait été l’argument qui avait fait fléchir le premier ministre Jean Chrétien, qui avait pourtant été ferme sur son offre lors de la rencontre des premiers ministres du 5 février dernier. « Ce n’est pas important de savoir comment Jean Chrétien a été convaincu. Nous avons une réunion et nous allons essayer de résoudre le problème. »

Seulement deux points étaient prévus à l’ordre du jour : jusqu’où le premier ministre peut parvenir à combler les besoins financiers du Nord et quel genre de processus il peut offrir pour trouver une meilleure méthode de financement. « Je pense que Jean Chrétien peut nous donner ces deux choses », a révélé Stephen Kakfwi.

Le premier ministre Kakfwi était confiant de parvenir à une entente. « Il faut être optimiste et se dire que le premier ministre de ce pays ne fera pas de politique avec les besoins en santé des Canadiens et des territoires du Nord. » La couverture médiatique au pays depuis deux semaines a, sans aucun doute, aidé la cause du Nord. « Le gouvernement est tellement préoccupé par plusieurs choses, dont l’Irak, les relations avec les États-Unis et l’Europe, a-t-il indiqué. Nous avons semé l’idée dans l’esprit des gens que nous avions besoin de plus d’attention. »