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le Jeudi 24 septembre 2009 14:38 | mis à jour le 20 mars 2025 10:37 Santé

Chronique TNO Santé Le stress dépisté par la salive!

Chronique TNO Santé Le stress dépisté par la salive!
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 Des chercheurs montréalais viennent de mettre au point un nouvel outil de dépistage capable de détecter la présence d’hormones de stress dans la salive. Les résultats de leurs recherches ont été présentés devant une centaine de chercheurs, de représentants d’entreprises et de travailleurs, réunis à Montréal pour le Colloque de la santé mentale au travail le 18 septembre 2009. Ce dépistage précoce par la salive viserait une intervention rapide auprès d’une personne vulnérable avant l’apparition des symptômes de stress chronique, explique Sonia Lupien, directrice du Centre de recherche sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et responsable du projet.

 

Qu’est-ce que le stress?

Aujourd’hui, le mot figure dans les conversations courantes, même chez les enfants, mais il porte souvent à confusion. Quand on parle de stress, il y a trois éléments suivants, agencés selon des combinaisons variables :

– L’agent de stress, ou sa source : un stimulus d’ordre physique, mental, social ou émotionnel survient auquel il faut s’ajuster. Le stimulus peut être mineur (contravention) ou important (déménagement), positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un accident), etc.

– La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l’alerte, des réactions physiologiques immédiates – comme l’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d’adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S’ils persistent au-delà du temps, ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.

– L’attitude. L’intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu’a l’esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant.

En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de l’organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

On a tendance à l’ignorer, mais les réactions de stress sont normales et utiles. Dans de nombreuses circonstances, on parle donc de « bon stress ». Chez d’autres, moins chanceux, les réactions de stress sont si intenses ou si durables, même dans des situations courantes, que cela nuit à leur fonctionnement social et professionnel. Mais on pourrait aussi définir une troisième catégorie de personnes : les « accros » de l’adrénaline. Ce sont de gros travailleurs, des travailleurs compulsifs, des gens à la vie sociale intense qui courent sans cesse, mais qui ne voudraient pas se passer du stress, car il leur permet de se sentir « vivants ».

Quelle que soit votre réaction devant le stress, vous pouvez agir pour réduire le niveau de stress qui pèse sur vous. Qu’attendez-vous?

 

Source : Le Stress et l’anxiété, PasseportSante.net