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le Jeudi 14 Décembre 2017 13:15 | mis à jour le 20 mars 2025 10:40 Santé

Toxicomanie Confiance au Sud

Toxicomanie Confiance au Sud
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Les centres de traitement de la toxicomanie font du bon travail, affirme le député Shane Thompson.
 

C’est en janvier prochain que le Comité permanent sur le développement social remettra son rapport sur sa visite des quatre centres de désintoxication de l’Alberta et de la Colombie-Britannique qui traitent des patients des Territoires du Nord-Ouest.

« Nous avons eu l’occasion de parler avec les gens qui dirigeaient les établissements, de dire Shane Thompson, président du comité et député de Nahendeh, et ils nous ont expliqué comment les programmes fonctionnent. Ils ont tous adopté l’approche en 12 étapes [des Alcooliques anonymes]. Les installations sont très bonnes. Cette visite a été une prise de conscience pour moi. »

Si les quatre centres partagent l’approche des 12  étapes, elles ont néanmoins chacune leur créneau particulier.
Le Centre d’excellence Aventa (Calgary) est spécialisé dans le traitement des femmes, Edgewood (Nanaimo) a développé une expertise dans le traitement des opiacés, dont le fentanyl, la maison Guthrie est située dans l’enceinte du Centre correctionnel Nanaimo et s’adresse aux prisonniers purgeant une peine de plus de quatre mois. Quant à Poundmaker’s Lodge (à St. Albert, près d’Edmonton), la philosophie est axée sur la spiritualité et l’endroit offre une relative proximité avec les TNO.

Places suffisantes
M. Thompson et les autres membres du Comité, les députés Julie Green (Yellowknife centre), Tom Beaulieu (Tu Nedhé-Wiilideh), Fred Blake (Delta du Mackenzie), Michael Nadli (Deh Cho) ont également rencontré des patients originaires des Territoires du Nord-Ouest.

M. Thompson, considère que le nombre de places allouées aux patients des Territoires du Nord-Ouest est suffisant.
Le député qui réside à Fort Simpson estime qu’il est difficile de prévoir si la légalisation du cannabis pourrait se traduire par des besoins supplémentaires. « Il y a déjà dans ces centres des gens traités pour une dépendance à cette substance. À l’heure actuelle, c’est difficile de dire si ça va augmenter », dit M. Thompson.

Le Comité permanent sur le développement social a encore des rencontres et des recherches prévues à son agenda avant de présenter son rapport devant l’Assemblée législative, rapport qui contiendra « trois ou quatre recommandations », estime Shane Thompson.