le Lundi 5 mai 2025
le Vendredi 23 août 2002 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Société

Lucille Leclerc Profession : directrice

Lucille Leclerc Profession : directrice
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À peine installée à la tête de l’École Allain St-Cyr, Lucille Leclerc voit déjà se dessiner le profil de l’année scolaire qui s’amorce.

Retraitée au Québec, Lucille Leclerc n’était pas vraiment mûre pour ce genre de vie. « Je suis encore en parfaite santé et je ne voulais pas rester à la maison. J’étais encore disponible pour donner du temps à l’éducation et le Nord m’intéressait beaucoup. C’est donc un nouveau défi pour l’âge de la retraite », d’expliquer la nouvelle directrice de l’école Allain St-Cyr.

Forte de 15 années d’expérience en enseignement et de 18 ans à la direction de diverses écoles, Lucille Leclerc a forgé sa vision de la gestion d’une école. « Je suis une personne qui est très exigeante, pour moi et pour les autres. Lorsque j’arrive dans un nouveau milieu, les parents trouvent ça assez difficile les premiers quatre ou cinq mois et après, ils comprennent ma façon de faire », annonce-t-elle.

Du côté des enfants, la discipline est au cœur du discours de Mme Leclerc. « Dans une école, les enfants ne peuvent pas faire tout ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, comme ils le veulent. S’ils sont un ou deux à la maison, ils peuvent faire certaines choses qui sont tolérables, mais dans une école de 100 élèves ou plus, on ne peut les laisser faire tout ce qu’ils veulent ».

Cette dernière compte sur l’exemple qui sera donné par les parents et les enseignants. « Au chapitre du personnel, j’aurai certaines exigences pour la rigueur. Quant aux parents, j’aimerais que l’on développe une relation de respect avec les enseignants et avec les élèves dans leur milieu de travail, soit l’école. Comme ça, les enfants apprendront aussi à être respectueux, parce que nous sommes tous des modèles pour eux ».

Ainsi, un parent qui voudra parler à un enseignant devra d’abord se présenter au secrétariat afin de voir s’il est disponible. Si l’enseignant est disponible, la secrétaire conduira le parent à lui, alors que s’il ne l’est pas, un rendez-vous sera fixé. « Je ne veux pas qu’un enseignant soit dérangé dans sa classe au moment où il est avec ses élèves », de préciser Mme Leclerc.

Celle-ci croit d’ailleurs en la participation du parents à l’apprentissage du français de leurs jeunes. « Il faut que le jeune veuille parler français et qu’il s’en donne la peine. À la maison, il faut que les parents le parlent avec les enfants et leur fassent écouter quelques émissions en français, si c’est possible, et leur fassent lire des livres en français », de faire valoir celle qui a enseigné une année en Ontario.

Au cours de la prochaine année, les élèves verront aussi des changements dans la salle d’informatique et dans la bibliothèque. « Je veux rendre la salle d’informatique plus fonctionnelle. Il y aura également des logiciels et des antivirus ajoutés dans les appareils. À la bibliothèque, il y aura une réorganisation, parce qu’il y a plusieurs volumes qui sont présentement en attente. Il faut que ces volumes soient mis dans les rayons », de planifier la directrice.

Selon Mme Leclerc, l’école demeurera accessible à la communauté, mais toujours en dehors des heures de classe. « Ce ne sera jamais pendant que les enfants sont présents. Et comme le matériel est pour les enfants, là aussi il faudra avoir une entente avec les gens pour savoir à quel moment ils peuvent venir et quand ils doivent repartir. Il faudra aussi déterminer à quel matériel ils auront accès et comment ils pourront y avoir accès ».

Pour les jeunes, la rentrée scolaire aura lieu le 28 août prochain. Déjà, Lucille Leclerc prévoit planifier une activité spéciale pour la rentrée, en collaboration avec les enseignants. Une rencontre de planification avec le corps professoral était d’ailleurs prévue pour le 22 août dernier.