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le Vendredi 23 août 2002 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Société

Une question d’engagement

Une question d’engagement
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Pour Gérard Lavigne, les parents, les comités de parents, le personnel, les directions d’école et, bien sûr, les élèves, sont tous engagés dans la même chose.

Gérard Lavigne est arrivé à Yellowknife le dimanche 18 août dernier. Il est le nouveau directeur général de la Commission scolaire francophone de division. « Tout le monde qui participe a une vision de l’apprentissage francophone des enfants et y sont engagés. Alors tout le monde parle le même langage. Comment on le vivra de manière pratique ? Je pense que ça reste à évaluer au cours de l’année », de lancer celui qui a consacré sa carrière à l’éducation.

Natif de Beaumont, qui était à l’époque une petite communauté francophone près d’Edmonton, Gérard Lavigne a fait ses études en français du primaire au postsecondaire avant d’obtenir son diplôme en enseignement des langues de l’Université de l’Alberta. Celui-ci a, par la suite, passé une vingtaine d’années aux niveaux primaire et secondaire, devenant même directeur-adjoint d’une école secondaire. « Il y a à peu près 13 ans, j’ai quitté ce poste pour aller travailler au ministère de l’Éducation de l’Alberta », raconte-t-il.

Au ministère de l’Éducation, M. Lavigne est responsable des examens du ministère en français. Comme les Territoires du Nord-Ouest utilisent les mêmes programmes d’études que l’Alberta, le nouveau directeur général voit cette expérience comme un atout. « Je suis déjà familier avec les programmes, tant au secondaire qu’à l’élémentaire et je suis familier avec l’évaluation qui se fait. Je pense donc qu’il y aura un bon lien avec ce que les gens d’ici font » analyse-t-il.

La prise en charge d’une toute nouvelle commission scolaire constitue donc un défi pour lui. Cet homme de terrain, friand de la langue française, de la pédagogie et de l’apprentissage scolaire, croit qu’il reste encore du travail à faire. « Je vois que nous sommes dans une période d’expansion pour un avenir rapproché. On devrait être capable de continuer à recruter. Il y a des défis à relever du côté de la construction et des agrandissements, par exemple. Sans oublier le projet du terrain de jeux, à Yellowknife, qui est en marche », d’analyser M. Lavigne.

« Par contre, il y a un bon noyau de gens engagés et d’élèves qui sont sur place. Le comité de parents est bien actif et les commissaires sont évidemment très impliqués », de poursuivre celui qui a bien l’intention de considérer la grosseur de la commission scolaire et de la communauté en remplissant sa tâche. « Évidemment, ici, tout le monde se connaît. Alors il y a beaucoup de choses qui dépendent de dimensions plus individuelles », de convenir Gérard Lavigne.

Ce dernier entretient d’ailleurs beaucoup d’espoirs avec les possibilités académiques des élèves. « Une chose qui me passionne, c’est la réussite des élèves pour progresser, soit au niveau de l’école, ou des épreuves nationales et même internationales ». Les élèves peuvent donc s’accrocher à leurs cartables !