Lindsay Bell
Native de Toronto, Lindsay Bell désirait travailler avec les Autochtones. Ce qui l’a conduite vers Aklavik aux Territoires du Nord-Ouest. « Les élèves avaient de personnalités fortes. J’ai adoré voir leur réussite. C’était très différent que ce que je pensais. Leur enseigner la lecture était formidable », se souvient-elle.
Après seulement quelques jours à l’école Boréale, Lindsay a noté l’indépendance de la clientèle francophone de Hay River. « Les enfants peuvent travailler de manière indépendante pour beaucoup de temps. À Aklavik, on devait bouger souvent et c’était presque toujours du travail de classe », dit-elle.
À titre d’anglophone, Lindsay Bell considère sa seconde année dans l’enseignement comme un défi personnel. « C’est un petit peu plus difficile, pour moi, de faire des blagues, par exemple, pour me rapprocher aussi vite que je le voudrais de mes élèves », de constater celle qui est en charge des classes de 3e, 4e, 5e et 6e année.
Marla Mateux-Chassé
Le nom vous rappelle peut-être quelque chose. Marla a passé deux ans à Yellowknife. Une à enseigner à l’école Saint-Joseph, alors que durant l’autre année, elle a donné des cours de français à plusieurs organisations gouvernementales. Au cours des deux dernières années, Marla Mateux-Chassé enseignait en Alberta.
« Je suis revenue dans le Nord parce que j’adore le Nord et je m’ennuyais des aurores boréales », explique celle qui voulait aussi se rapprocher de sa fille, qui habite toujours Yellowknife.
Pour celle qui fait la classe depuis une quinzaine d’années, l’enseignement du français en milieu minoritaire est une question de fierté. « Il s’agit de promouvoir la langue française à travers le Canada. Le français, c’est pour tout le monde. Ce n’est pas juste pour les enfants super géniaux, mais pour tout apprenant. Je pense que ma force est de prendre les enfants où ils sont rendus et de les amener le plus loin possible durant l’année scolaire », dit-elle. Marla Mateux-Chassé est responsable de la première et de la deuxième année.