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le Vendredi 26 septembre 2003 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Société

En apprendre plus

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L’Association canadienne pour les Nations-Unies s’est arrêtée à Yellowknife, du 18 au 21 septembre dernier, dans le cadre d’une tournée visitant cinq villes canadiennes. L’objectif est d’inciter les jeunes à en apprendre davantage et à réfléchir sur la diversité et la Charte canadienne des droits et libertés.

Deux projets ont été menés de front lors de cette tournée qui a amené Sherwin Modeste, Rida Abboud et Kagiso Molope à Moncton, Yellowknife, Winnipeg, Kamloops et Rimouski. Le premier projet s’intitulait « Jeunesse pour la diversité », et le second, « Tous droits ».

« Nous voulons amener les jeunes à parler de la diversité, à regarder les enjeux dans leur communauté et leur donner les compétences nécessaires en leadership pour ramener ça dans leur région et en faire des lieux plus sécuritaires », explique Rida Abboud, agente de projet pour l’Association.

Pour mener leurs projets à bon port, les organisateurs ont eu recours à des ressources locales. Tout d’abord, Bernadette Norwegian est venue expliquer les différentes problématiques entourant les communautés autochtones, ainsi que leurs droits issus de traités et leurs revendications territoriales. Ensuite, une représentante du Conseil des personnes handicapées des Territoires du Nord-Ouest, tout comme des représentants de OutNorth, groupe représentant les gays, lesbiennes et transsexuels aux Territoires du Nord-Ouest, sont venus adresser la parole aux jeunes. « Nous ne sommes pas des experts sur ces enjeux, donc nous avons invité des gens de la communauté à nous aider à ouvrir la discussion », explique Mme Abboud.

L’approche de Kagiso Molope, pour l’atelier concernant la Charte canadienne des droits et libertés, était aussi basée sur la discussion. « Ma tâche principale est de parler de ce que l’on souligne dans la Charte. Quelles sont nos libertés, quels sont nos droits, comment on les applique. Habituellement, ce qui se passe, c’est que les jeunes soulèvent divers enjeux qui se passent dans leur communauté », explique-t-elle. Les droits concernant la possession et le port d’armes à feu et la discrimination raciale, notamment entre étudiants blancs et autochtones, ont été les principaux sujets de discussion, selon Kagiso Molope.

Maxime Babin-Lavoie est un étudiant de 12e année à l’École secondaire Saint-Patrick. C’est en voyant une annonce sur le sujet, à son école, qu’il a décidé de s’inscrire à cet atelier. « J’ai vu l’affiche et j’étais super intéressé parce que je voyage beaucoup. Donc les cultures m’intéressent énormément. J’ai été dans des pays où certaines personnes ont moins de droits que d’autres. Je voulais savoir quelles sortes d’actions je pourrais entreprendre pour aider à améliorer cette situation », de mentionner celui qui compte se diriger vers des études en Sciences politiques.

« Je fais beaucoup de bénévolat et on nous pousse à en faire plus. On nous dit de faire la petite distance supplémentaire pour aider la communauté », de retenir le jeune homme.