Grâce au programme SEVEC, une trentaine de jeunes élèves en immersion de l’école William MacDonald auront la chance de visiter Montréal et la ville de Québec. Mais avant, ils devaient accueillir leur « jumeau » québécois dans la capitale ténoise.
« Je m’attendais à ce qu’il fasse plus chaud, parce que là, on se les gèle! J’espère que ça va se réchauffer », disait Antoine Poirier, de l’école internationale Saint-Edmond, de Greenfield Park. Bien qu’il ait quitté le printemps pour se replonger dans le froid du Grand Nord, ce dernier dit tout de même apprécier son voyage. « Nous avons été au Caribou Carnival, au camp de neige, c’est le fun. J’aime regarder la nature et m’y promener», dit-il.
Les étudiants québécois reconnaissaient aussi qu’ils étaient chanceux d’être aboutis à Yellowknife. « Au début, nous étions supposés d’aller à Vancouver, mais quand on a su que c’était à Yellowknife, nous étions tous excités parce que ce n’est pas tout le monde qui a la chance de venir ici », de faire remarquer Gabrielle Ferlatte, aussi de Greenfield Park.
« Ça a été une grosse surprise quand nous avons su que nous étions jumelés avec Yellowknife. Ça a même été un choc, étant donné que c’est tellement loin et que ça coûte cher », laisse entendre leur enseignante d’anglais, langue seconde, Annick Paquet. Celle-ci rappelle que, grâce au gouvernement du Canada, SEVEC paie 80 % des dépenses reliées au voyage d’échange linguistique, dont les frais de transport.
Comme souvenir de voyage, Mme Paquet retient aussi la réaction des jeunes face à Yellowknife et au froid qui avait envahi la ville lors de leur présence dans la capitale. « Ils ont trouvé qu’il faisait très froid et que la végétation était bizarre. C’est très rocheux, il n’y a pas de montagne et pas beaucoup d’arbres. Les jeunes ont aussi remarqué que les gens étaient hyper relax. Tout le monde fonctionne à deux miles à l’heure, alors qu’à Montréal, tout le monde est toujours pressé », dit-elle.
De son côté, Annick Paquet a préféré le contact avec les gens. « Les enseignants de William MacDonald ont été super. Les gens sont accueillants, surtout quand ils savent qu’on parle français et il y a quand même une bonne communauté francophone à Yellowknife. J’ai aimé la réaction des jeunes aussi. Nous avons des élèves qui s’entendent tellement bien avec leur jumeau, on sait que ce sont des contacts qui vont durer longtemps. En tant qu’enseignante, c’est plaisant de voir que nos élèves aiment ça ».
Et lorsque les Ténois iront au Québec, que verront-ils? « Ils arriveront le 12 avril. Il y aura les visites du Biodôme, du Vieux-port, du jardin botanique et du centre-ville. On les amène deux jours à Québec. Ils vont coucher dans un super bel hôtel, on fera une visite guidée de la ville, une chasse au trésor dans le Château Frontenac et on les amène au Galeries de la Capitale. Bien sûr, il y aura la cabane à sucre et on a organisé une danse pour eux, à l’école. Ça va être super occupé! »