le Mardi 6 mai 2025
le Vendredi 13 mai 2005 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:36 Société

L’équipage fait escale dans la ville emblème

L’équipage fait escale dans la ville emblème
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Cette semaine, 19 membres de l’équipage du navire de combat canadien HMCS Yellowknife ont rendu visite à la ville qui porte le nom de leur bateau.

Comme on peut l’imaginer, c’est par la voie des airs que l’équipage a accosté à Yellowknife. Durant leur séjour, les marins ont visité des écoles, ont rencontré des dignitaires locaux et ont accompli des travaux d’entraide pour la communauté. Ils ont, notamment, participé à la construction d’une remise qui sera utilisée par la citadelle de l’Armée du salut.

« C’est important pour nous de garder un contact avec notre ville emblème », explique le commandant du Yellowknife, le Capitaine de corvette Jim Vasey. Selon lui, son équipage visite Yellowknife une ou deux fois par année. Il ajoute que cette coutume est également respectée par les équipages des autres bateaux de la flotte canadienne, dont plusieurs portent également des noms de villes.

Le HMCS Yellowknife, le second vaisseau militaire canadien à porter le nom de notre capitale, mouille dans les eaux de la côte Pacifique depuis 1997. « Nous participons à plusieurs missions différentes, c’est un bateau très polyvalent », explique le Capitaine. Plus tard ce mois-ci, il servira lors d’une mission d’entraînement pour les ingénieurs de la Marine canadienne. Il est également utilisé pour des opérations de surveillance, de recherche et sauvetage ainsi que pour la cartographie du fonds marin.

Malgré son nom, le Yellowknife ne naviguera probablement jamais dans les eaux de l’Arctique. « Nous ne sommes pas équipés pour affronter la glace », note le Capitaine Vasey.

Un marin francophone membre de l’équipage du Yellowknife, le lieutenant Cédric Cannard parle de la vie de tous les jours à bord du navire. La routine qu’il évoque pourrait rappeler celle des mineurs du Nord. « C’est du travail exigeant. Tous les membres de l’équipage travaillent de 7 h le matin à 16 h le soir et nous devons également assumer un quart de travail supplémentaire par jour. Parfois c’est en pleine nuit. Le bateau est actif 24 heures sur 24. On ne dort jamais plus de sept heures par jour. »