Cet été, ça va chanter en français dans les rues de Fort Smith! La nouvelle éducatrice du camp de jour organisé chaque année par l’Association des francophones de Fort Smith, a bien l’intention de perpétuer la tradition qui veut que toute la communauté sache combien de plaisir les jeunes ont à passer leur été en français.
En poste depuis le début du mois de juin, la montréalaise d’origine Audrey Houle commence à bien cerner l’ampleur de sa tâche estivale. « Je travaille ici pour une cinquantaine de jours alors que le camp commence dès le premier juillet. J’ai donc une bonne période de préparation avant mon premier jour avec les enfants », explique la coordinatrice.
« Nous allons participer au défilé de la Fête du Canada. L’Asso a prévu un char allégorique sur le thème des pirates, et puis le lendemain, le camp commence vraiment pour les 6 à 12 ans. » La promotion du camp est en pleine action, avec Audrey Houle qui fait des démarches pour planifier ses sorties avec les enfants. Elle est agréablement surprise par l’accueil de la communauté et de son ouverture vers la jeunesse et la francophonie. Elle raconte qu’elle a entrepris beaucoup de démarches en ne sachant pas trop à quoi s’attendre au niveau des réponses. Mais pour l’instant toutes ses requêtes pour visiter telle ou telle institution avec les enfants dans la ville de Fort Smith sont fructueuses. « Ça va bouger » assure-t-elle enjouée, alors qu’elle espère se rendre dans les salles de classe afin de promouvoir le camp auprès des jeunes.
La jeune employée pense organiser plusieurs sorties en famille avec les campeurs. « Ce sera une bonne occasion de faire participer la communauté, nous voudrions aussi réunir les familles qui participaient au programme préscolaire en français proposé par l’AFFS. Alors on prévoit des pique-niques, notamment pour le 20 juillet au lac Pine. »
C’est un retour à son premier travail pour Audrey Houle, qui poursuit une technique d’intervention en loisirs au cégep de Rivière-du-Loup. « J’ai commencé très tôt à travailler dans les camps, je suis passionnée de nature et de plein air et je suis certaine que je vais m’amuser à Fort Smith. »
Pour cette québécoise bilingue, l’objectif du camp est l’amélioration du parler avec l’idée que les jeunes gardent un bon souvenir de la langue française. « Il faut susciter l’intérêt de continuer à apprendre en français », lance-t-elle avant de prétexter que le français ne rentrera pas à coup de marteau dans la tête des enfants. Elle attends un véritable échange entre les campeurs et elle. Audrey Houde se réjouit de cette nouvelle dimension dans son travail et pense qu’entre le vocabulaire et les comptines, elle va retirer beaucoup de bénéfices de son été.
