Cette année, les jeunes de Hay River devront préparer leur sac de voyage à chaque jour qu’ils rejoindront leurs amis du camp d’été francophone de la ville. Les deux animatrices de ce camp de jour ont en effet préparé un véritable périple au tour du monde au cours des sept prochaines semaines. Partant du Canada, les campeurs iront en Afrique du Sud, au Brésil, en Égypte, et séjourneront même en Chine pour visiter la flamme olympique. « D’autres destinations sont au programme, mais nous allons laisser une part à l’inconnu et le périple sera adaptable, comme en voyage », ont souligné les organisatrices. Questionnée sur les inspirations autour de ce thème du voyage, Marjolène Gauthier, la coordinatrice a expliqué qu’elle adorait voyager.
« Pour moi, je voulais vraiment trouver une programmation qui allait rapporter le plus aux enfants, et je pense que c’est le partage de cette passion des cultures qui va le faire. En partant découvrir différents pays, je pense que l’on va vraiment apporter quelque chose dont les enfants vont bénéficier : l’expérience culturelle. » Pour Mélanie Thébeau, l’autre monitrice qui arrive tout juste de Moncton, le thème du voyage est une façon de partager ce qu’elle ressent en venant ici. « C’est la première fois que je pars de chez nous toute seule, à l’aventure un peu. J’ai trouvé la bonne opportunité au bon moment, je sais que pour moi ce sera une belle expérience enrichissante. C’est ça le voyage pour moi et je pense que les jeunes vont aussi en profiter. »
La langue française sera le moteur de ce camp estival, et à en croire le dynamisme des monitrices, les jeunes vont revenir fatigués de leur voyage journalier. Au programme de la semaine, il y a aura du yoga et de la danse le matin, des visites à la piscine et l’élaboration de contes animés qui nécessiteront des tonnes de déguisements et du maquillage évidemment. Pour jongler avec les activités intérieures lors des jours de pluies, les visites à la bibliothèque et les activités de bricolages seront organisées. « L’été sera vraiment dynamique et il va y avoir du rythme aussi, a assuré Marjolène Gauthier, j’ai vu que dans les locaux de l’école Boréale où nous serons cet été, il y a plein de djembés et déjà je n’ai pu m’empêcher de taper dessus. J’espère bien entraîner Mélanie et qu’on organise des ateliers de tam-tams. »
Les monitrices qui sont heureuses de la chimie qui s’est formée entre elles pensent que leur complicité va être bénéfique pour les jeunes campeurs. « Nous allons partir dès le départ avec un esprit positif en français et sortir le plus possible des locaux, car nous savons qu’ils y sont à l’année longue, et comme nous avons beaucoup de chansons en banque, la ville va nous entendre, car n’avons pas peur du ridicule », ont-elles conclues.