Le ministère du Patrimoine canadien a organisé au mois d’octobre dernier, la réunion nationale annuelle avec les Comités provinciaux et territoriaux des célébrations du Canada. Dans la ville quadricentenaire de Québec, s’offrait ainsi une opportunité pour ces organismes distincts du ministère de partager de l’information au sujet des meilleures pratiques dirigées vers la promotion de cette séquence festive annuelle que représente la période du 21 juin au 1er juillet : la Journée nationale des Autochtones, la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin, la Journée canadienne du multiculturalisme, le 27, et la fête du Canada.
Selon Chantal Rougeau, la porte-parole identifiée de Patrimoine canadien de la région des Prairies et du Nord, la promotion dirigée vers la population pour célébrer ces quatre fêtes différentes est égale au sein du programme Le Canada en fête! « Les subventions accessibles pour célébrer telle ou telle fête font toutes parties du même programme. Cependant sur le plan national, on observe une différence de proportion des demandes de financement. La majorité des demandes de financement, dans l’ensemble du pays, sont davantage dirigées vers des célébrations qui se tiennent le 1er juillet. D’autre part, le nombre de demandes de financement reçues par le programme pour la Saint-Jean-Baptiste est normalement moins élevé dans toutes les provinces et tous les territoires », assure Chantal Rougeau en précisant qu’aux yeux du gouvernement fédéral, le 24 juin permet de souligner la fierté culturelle et le riche patrimoine des francophones de toutes les régions du pays. La porte-parole du ministère indique que cette tendance nationale est aussi constatée aux TNO, mais ajoute que l’intérêt porté aux célébrations de la Journée nationale des Autochtones est plus marqué aux Territoires. En effet, la proportion du nombre de demandes de financement pour célébrer le 21 juin serait plus élevé ici qu’ailleurs au Canada.
Lors d’une table ronde, les présidents et vice-présidents des Comités provinciaux et territoriaux des célébrations du Canada ont donc discuté des initiatives et des pratiques exemplaires répertoriées au pays. Pour le comité des TNO, c’est Lona Hegeman, la présidente et le vice-président David McPherson qui ont pris part aux discussions. Sans se voir adresser de directives spécifiques, le comité des TNO a pu débattre de l’efficacité d’une prise de contact avec tous les groupes de la collectivité, par exemple les jeunes, les aînés, les autochtones, les groupes ethnoculturels et aussi les groupes minoritaires de langues officielles comme les Franco-Ténois. Le sujet de la promotion par le biais de la participation à la planification et de l’incitation des groupes communautaires à prendre part aux activités liées au Canada en fête a aussi été abordé. On parle ici du Défi de l’affiche de la fête du Canada, célébrations du 1er juillet et des initiatives spéciales d’envergure nationale telles que le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Par ailleurs, les débats ont aussi décortiqué les partenariats avec les groupes communautaires, les différents ordres de gouvernement et le secteur privé.