L’organisme dévouée aux animaux a acheté un local et cherche un espace pour le transférer. Cette acquisition permettra de garder les animaux au chaud pendant l’hiver tout en hébergeant une permanence ouverte au public.
Bonne nouvelle pour les animaux abandonnés ou perdus de Hay River. Ils pourront passer les prochains hivers au chaud dans un petit bâtiment acheté par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de la ville. Cependant, avant de profiter du confort de l’ancien bureau des chasseurs et trappeurs locaux, il faut trouver un terrain pour l’y installer définitivement.
Karla Carter, présidente élue en novembre dernier, se réjouit de la bonne santé financière de l’organisme, grâce à laquelle l’achat a pu être effectué. « Nous avons fait une très bonne levée de fonds en février et nous avons pu acheter le bâtiment, dit-elle, en choisissant de s’exprimer en français. Nous avons changé le revêtement du sol, nous avons changé le système de chauffage, nous avons nettoyé tout le local et maintenant il ne manque plus que le terrain. Ce n’est pas facile à trouver, car nous voudrions être près du centre-ville. »
Ce souci de proximité illustre la volonté de la présidente de procurer un accès rapide au local aux bénévoles qui viendront soigner les bêtes, et aux personnes qui viendront déposer un animal trouvé.
L’antenne locale de la SPCA compte une vingtaine de membres et, selon Mme Carter, la récente levée de fonds de 25 000 $ prouve que la population est préoccupée par le bien-être des animaux recueillis. Un projet de partenariat avec la municipalité devrait voir le jour bientôt. « Comment peut-on travailler avec la ville concernant les animaux qui sont gardés à la fourrière? se demande Mme Carter. Pour le moment, notre nouveau local n’est pas installé. Mais on veut proposer à la ville de les aider en servant de relais pour leur trouver des lieux d’accueil. »
Déjà la SPCA de Hay River s’occupe de l’hébergement temporaire des animaux dans des familles, mais aussi de leur transfert vers des antennes à Edmonton ou Calgary. « Les habitants ont adopté beaucoup d’animaux au cours des dernières années, explique Mme Carter. Aujourd’hui les maisons sont pleines et, en plus, un arrêté municipal fixe à deux le nombre d’animaux domestiques par maison en zone résidentielle. Donc, on n’a pas le choix de payer le transport en avion pour les bêtes qui ne sont pas adoptées, dès lors que nous ne pouvons pas leur trouver de place. »
L’association souhaite diversifier ses actions en faveur des soins aux animaux. Depuis un an, elle propose un accès à des services de vaccination. Elle veut dorénavant mieux aider les personnes qui ne savent pas comment gérer une urgence sanitaire avec leur animal de compagnie. Enfin, elle est à la recherche d’une personne qui saura mettre en place une formation pour savoir dresser et élever un animal de compagnie.