Les participants du programme Katimavik de Yellowknife tenaient une activité porte ouverte samedi dernier.
Le groupe a achevé sa rotation à Yellowknife le mercredi 28 septembre, un parcours qui aura duré trois mois.
Les participants voulaient donc souligner leur passage en invitant la population à discuter avec eux dans la maison qu’ils ont occupée durant le programme.
Quelques personnes de différents milieux dans Yellowknife se sont déplacées pour rencontrer ou revoir les huit participants.
Les jeunes adultes avaient préparé une table avec quelques trucs à grignoter, décorée de façon artistique.
« Je crois que la soirée s’est très bien passée », croit Susie Turner, une des participantes, originaire d’Aurora, en Ontario. « Les invités qui sont venus ont aimé être là. On a eu beaucoup de rires et beaucoup de plaisir. »
Plusieurs jeux
C’est que justement, le groupe de participants adore faire des jeux tous ensemble. L’agente de projet du groupe de Yellowknife, Claire Smith, organise souvent des jeux que le groupe a pu inventer.
À l’occasion, les invités ont pu prendre part à deux jeux.
De façon générale, les jeux impliquaient beaucoup le bien connu téléphone, qui consiste à passer un message et à espérer qu’il se rende inchangé à la dernière personne.
C’était le cas du premier jeu de la soirée, mélangé au jeu de mime.
Les joueurs se placent en file un derrière l’autre. La personne qui se retrouve à la fin de la file doit trouver une expression, taper sur l’épaule de la personne devant elle et mimer cette expression.
Ainsi, la personne qui voit doit interpréter le mime et répéter ce qu’il croit être l’expression à la personne devant, et ainsi de suite. Une fois rendue à la personne au début de la file, celle-ci doit dire à voix haute ce qu’elle croit être le mime.
Tout aussi amusant, le deuxième jeu consistait à un « fais-moi un dessin » téléphone. Les participants se voient remettre une expression qu’ils doivent dessiner, puis passer à la personne à leur gauche, qui doit interpréter le dessin et écrire ce que ça peut vouloir dire.
Le papier se passe de nouveau à gauche et la personne qui reçoit voit la nouvelle expression, qu’elle doit maintenant dessiner. Le tout jusqu’à ce que le papier revienne dans les mains de son propriétaire.
Et comme le jeu du téléphone d’origine, l’expression de départ subit très souvent d’importantes modifications.
Comme des frères
Cette activité porte ouverte, c’était bien sûr une invitation à connaître le programme à quiconque n’était pas familier avec Katimavik.
Mais c’était aussi une occasion pour ceux qui ont connu les participants de leur dire au revoir.
C’était le cas de la famille de Benjamin Karstad, qui a accueilli Benoît, le participant qui travaillait pour la Maison bleue, et Anthony, un participant qui a dû quitter le programme en cours de route.
Benoît et Anthony, comme les autres participants, ont passé deux semaines en hébergement dans une famille ténoise. Le programme Katimavik permet ainsi aux participants de vivre pleinement la différence culturelle entre l’endroit d’où ils viennent et là où ils sont envoyés.
Les deux participants sont donc allés vivre chez le jeune Benjamin, qui étudie en immersion française à son école.
« C’était cool de vivre avec eux parce qu’ils sont comme des frères », avoue Benjamin.
C’est souvent le cas avec les participants qui se joignent à une grande famille, comme celle de Benjamin. Les jeunes adultes sont intégrés à la vie familiale comme s’ils en avaient toujours fait partie.
Les participants du programme ont pris l’avion mercredi et poursuivront leur programme de six mois à Montréal.
Le groupe provenant de la métropole québécoise échange ainsi sa place avec eux et commencera sa rotation à Yellowknife d’ici peu.