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le Jeudi 22 septembre 2016 16:25 Société

Fierté olympique Réaliser ses rêves, selon Akeem Haynes

Fierté olympique Réaliser ses rêves, selon Akeem Haynes
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Le coureur olympique, Akeem Haynes, gagnant de la médaille de bronze à la course 4 x 100 m des Jeux de Rio, est venu présenter sa médaille de bronze aux élèves de l’école d’immersion J.H. Sissons, quelques heures à peine après être arrivé à l’aéroport de Yellowknife.
 

Originaire de Jamaïque, la famille d’Akeem Haynes s’installe dans le Nord vers le début des années 2000. L’athlète est alors âgé de 7 ans et Yellowknife devient l’endroit où il se sent véritablement chez lui pour la première fois.
À son avis, au-delà de la température, il y a beaucoup de similitudes entre sa ville natale et Yellowknife, dont la vie dans une petite collectivité.

En recherche d’occasions, Akeem Haynes a par contre dû quitter son berceau nordique pour Calgary. Une décision qui lui a permis de se rendre jusqu’à Rio pour les Jeux olympiques de 2016.

De retour au bercail pour quelques semaines, il a adressé un discours aux élèves de J.H. Sissons et a répondu à leurs questions. Parmi le public, son petit frère Jahmarri, élève de l’école, le regardait avec un grand sourire.

Le rêve d’Akeem Haynes
« Avant que tout cela soit possible, j’avais un rêve. Je n’étais pas plus jeune que vous. J’allais à l’école catholique Weledeh et, à cet âge-là, je savais déjà que je voulais quelque chose de plus. Je crois que ce n’est pas important, d’où tu viens. Si tu vois quelque chose [qui t’inspire], tout devient possible. Et très jeune, j’ai su ce que je voulais et j’ai compris que pour atteindre [mes objectifs], je devais prendre les bonnes décisions. […] Et parce que j’ai pris les bonnes décisions, je suis où je suis aujourd’hui ».

Il a poursuivi son allocution sur la note du sacrifice et du bonheur : « Quand il est question d’accomplir ses rêves, il faut faire des sacrifices. Un des sacrifices que j’ai eu à faire, qui a été difficile, ça a été de quitter ma famille. Parfois, il faut prendre ces décisions difficiles pour être heureux. Le bonheur, c’est un voyage et un processus. Et ce n’est que toi-même qui peux t’y rendre », a relaté l’athlète.

« Peu importe ce que tu vis, d’où tu viens, […] les limites, ça n’existe pas. N’ayez pas peur de faire quelque chose de nouveau, de faire quelque chose de nouveau sur une base régulière, et n’ayez pas peur de faire des erreurs, parce que les erreurs façonnent qui nous sommes », a-t-il ajouté.

Il a proposé la formule suivante, pour réaliser ses rêves : « Au coucher, pensez à vos rêves et rêvez pendant que vous êtes éveillés. Pendant votre lunch, ou dans une pause, pensez à ce que vous désirez pendant cinq minutes de votre journée. Ce que vous désirez est un dixième de ce que vous pouvez accomplir, mais en premier, vous devez croire que vous pouvez le faire. »

À tour de rôle, un élève de chaque classe a posé une question à l’olympien. L’un d’entre eux a demandé au coureur comment il s’était senti lorsqu’il a reçu la médaille. Et Akeem Haynes a mis la médaille autour du cou du garçon, lui demandant : « alors, comment tu te sens? »