La collectivité de Fort Smith a de nouveau démontré l’importance de la rivière des Esclaves pour sa communauté durant le rendez-vous annuel du PaddleFest, cette première fin de semaine du mois août.
C’est le troisième festival sur la rivière des Esclaves pour Catherine Lapointe, qui réside à Fort Smith et a un emploi d’étudiante pour l’été avec Parcs Canada. Alors qu’elle est une enthousiaste kayakiste, ce dimanche, elle porte le vert et mène les spectateurs le long d’une randonnée vers le English Channel pour la compétition de Slalom.
Selon elle, le partenariat entre Parcs Canada et le PaddleFest est légitime, car les deux organisations ont un lien très serré avec la rivière. Parcs Canada protège le delta de l’Athabasca et les pagayeurs profitent de la rivière qui en découle. Une rivière accommodant tous les niveaux d’expérience. Les festivaliers qui viennent ici pour le PaddleFest repartent avec un sentiment d’appartenance à la rivière des Esclaves. « Les gens veulent protéger ce qu’ils connaissent, alors plus de monde il y a, plus de monde aura le cœur à la rivière. »
Renée Rodgers participe pour la première fois à la course de canoë en duo. « Je me suis fait des bleus sur les pieds car nous n’étions pas super bien équipés, mais c’était ben le fun, c’était comme une montagne russe. » Avec un canoë qu’ils ont acheté à la fin de l’été dernier, Renée Rodgers et Joey Roy descendent pour la première fois les rapides du Mountain Portage et gagnent la course. « Je dirais que je suis débutante… mais l’esprit positif, ça va loin. Et maintenant, on sait que notre canoë peut passer des rapides. »
Pour Joey Roy, qui vit à Fort Smith, le PaddleFest est un rendez-vous. C’est aussi un passionné de musique et il est de ceux qui stimule les activités de l’Association de musique de Fort Smith. « Il y a un bon climat, la ville a acheté une estrade, et l’Association a commencé à faire des concerts l’an passé au printemps, en juin et à la fin de l’été. Les deux dernières années, j’aidais pour la soirée du samedi soir du PaddleFest. Cette année, Natalie Anderson qui a organisé le Paddlefest nous a donné l’organisation du samedi soir, alors j’ai combiné les deux ensemble et il y eu des concerts pour la soirée du PaddleFest. La ville de Fort Smith nous a prêté l’aréna et l’estrade. Donc c’était une bonne collaboration. Depuis le feu de l’arena [2013], c’est la première fois qu’il y a de la musique dans le nouveau bâtiment. La qualité du son était bonne, et les gens étaient contents. On veut un événement communautaire en même temps que les événements de rivière. »
Leif Aubrey-Smith participe lui aussi à sa première course, il voulait être le premier, mais s’est contenté d’une quatrième place. Du haut de ses 10 ans, il dit que cela fait sept années qu’il a commencé le kayak. C’était sur la rivière des Esclaves. L’hiver il s’entraîne en piscine avec le club des jeunes kayakistes de Fort Smith. Il assure qu’il va continuer à profiter de ce site et s’améliorer pour les années à suivre.
Si les ténois profitent de la rivière, il y a aussi les visiteurs internationaux. Joaquim Fontané Masó est venu spécialement de Catalogne en Europe pour promouvoir la rivière des Esclaves. Le triple champion d’Europe a été invité par l’organisation de Fort Smith pour qu’il puisse s’amuser sur les vagues légendaires, telles que Rock’em Sock’em et Outrageous. Et bien sûr les promouvoir sur les réseaux sociaux.