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le Jeudi 22 novembre 2018 16:51 Société

Si les immigrants s’en mêlaient Que faites-vous, un Vendredi Fou dans le Nord?

Si les immigrants s’en mêlaient Que faites-vous, un Vendredi Fou dans le Nord?
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Il y a de ces célébrations commerciales que je n’arrive pas à intégrer dans ma nouvelle culture canadienne. L’Halloween et ensuite le Vendredi Fou. Et pourtant, j’embrasse facilement tout ce qui est nouveau, amusant et folklorique.

Je suis curieuse de nature et l’origine du Black Friday me fait sourire lorsque je relis le contexte de cette invention. Ces travailleurs qui massivement « callaient malades » le lendemain d’un copieux repas du jour de l’Action de grâces, le 4e jeudi de novembre.

Cela a conduit ultimement à un pont, un repos de 4 jours successifs. Les commerces y ont vu une occasion en or et les mégasoldes d’avant Noël sont nés dans la foulée de cette journée maladie (digestive ?) nationale.

Cette invention a traversé les frontières et du côté du Québec et de l’Office québécois de la langue française, on a choisi de l’appeler le Vendredi Fou pour éviter une connotation négative à cette journée de consommation exceptionnelle. Notre Action de grâces à lieu en octobre, et le 4e jeudi de novembre est une journée de travail régulière.

Mais le lendemain, on fait comme nos voisins du Sud et on se rue dans les magasins virtuels ou bien réels pour profiter des aubaines.

Quant à moi, même si je ne suis pas adepte des aubaines, je vais tout de même fêter le Vendredi Fou en partageant un « dessert francophone » avec une famille amie. Histoire de lutter contre la morosité de cette fin de mois de novembre.