Jeunesse TNO et son nouveau Comité de jeunes ont pour objectif de remplir d’activités enrichissantes et amusantes les agendas des 12 à 25 ans.
Les jeunes francophones des Territoires du Nord-Ouest (TNO) doivent s’attendre à plusieurs activités organisées par la branche jeunesse de la Fédération franco-ténoise. La coordonnatrice de Jeunesse TNO, Simone Hipfner, en poste depuis octobre, aura dès lundi prochain une adjointe pour l’épauler à temps plein dans l’élaboration de projets spécialement pour eux.
« Cette personne va prendre une partie de la tâche. On a beaucoup d’activités qu’on veut développer et, seule, je n’ai pas le temps. On pourra en faire encore plus », se réjouit-elle.
Par exemple, Jeunesse TNO veut organiser des soirées virtuelles de jeux, de jeu-questionnaire, de dessins ou de bingo. « On pense à Loups-garous, Among Us, Trivia, Pictionnary, etc. et ça prend du temps à planifier », énumère la jeune femme dans les bureaux de l’organisme.
Elle travaille aussi à mettre sur pied des projets scolaires communautaires, en partenariat avec les écoles, dans le cadre du programme de microsubventions Vice-Versa de la Fédération de la jeunesse canadienne-française. Mais, chut !, elle ne peut pas en dire plus pour l’instant.
Jeunesse TNO développe aussi une programmation d’activités, présentielles et virtuelles, pour la semaine de relâche à Yellowknife, à Hay River et possiblement à Fort Smith. Encore là, impossible d’en savoir plus.
Un nouveau Comité jeunesse TNO
La coordonnatrice était plus bavarde au sujet du tout nouveau Comité jeunesse TNO, qu’elle chapeaute, et qui offrira lui aussi un calendrier d’évènements. L’invitation pour créer ce Comité de jeunes de 12 à 25 ans, une initiative qui existe depuis des années, a été faite début décembre. Quatre jeunes, âgés de 11 à 18 ans, ont jusqu’à présent répondu à l’appel. « On est ouvert à plus de monde, jusqu’à six ou huit personnes », dit Simone Hipfner.
« Le Comité jeunesse est constitué de jeunes qui créent des activités et des projets pour d’autres jeunes comme eux, explique-t-elle. Le but est de stimuler l’utilisation du français à l’extérieur de l’école et de trouver des façons amusantes d’utiliser la langue. Ils sont responsables des idées et on ne fait que les soutenir. »
Les jeunes se rencontreront pour la première fois — virtuellement, pandémie oblige —, le 20 février. « On va d’abord se fixer un but, déterminer un nombre d’activités et ensuite brainstormer », détaille-t-elle.
Le Comité pourrait, par exemple, organiser des ateliers de cuisine ou de peinture, des formations, des projets de service communautaire, etc. Il sera invité à penser non seulement aux jeunes de Yellowknife, mais aussi à ceux dans les collectivités.
« On fait de la promotion dans les écoles francophones et dans les écoles d’immersion, surtout à Yellowknife et à Hay River, et de plus en plus à Fort Smith, et, bientôt, à Inuvik », rapporte la coordonnatrice de Jeunesse TNO.
Ainsi, un atelier de cuisine donné à Yellowknife, par exemple, pourrait être diffusé en direct ou offert à nouveau dans l’une ou l’autre des collectivités.
Ça demeure par contre un défi de mobiliser les jeunes avec des évènements virtuels, reconnait la coordinatrice. « Il y a moins d’intérêt, car ils ont déjà passé une grande partie de l’an dernier en virtuel. Mais je pense que c’est une très bonne opportunité pour rejoindre ceux des collectivités. C’est une belle ressource pour les inclure et se rassembler. »
L’effet du virtuel s’est d’ailleurs fait sentir pour le Forum Jeunesse Pancanadien 2021, qui débute le 26 février.«D’habitude, on a 3 ou 4 jeunes qui participent, mais ils ont la possibilité de voyager dans le Sud, dit Simone Hipfner. Comme c’est virtuel cette année, ils étaient moins enthousiastes. On a deux participantes.»
Nouveau logo
Dès les premières rencontres, le Comité jeunesse devra se prononcer sur son nouveau logo. Des ébauches lui seront montrées. « Il devra choisir celle qu’il préfère et notre graphiste va l’ajuster. »
Le nouveau logo se veut plus représentatif des valeurs de l’organisme qui reposent entre autres sur la fierté franco-ténoise, la diversité des accents de la langue française et de ceux qui la parlent et l’importance de rassembler les jeunes.
Elle-même fière Franco-Ténoise, la coordonnatrice est originaire d’ici, contrairement à ses prédécesseurs qui venaient de l’extérieur du territoire. « J’ai des contacts dans des écoles, car j’y ai été élève ou des amis l’ont été. Je crois que ça va m’aider à choisir des activités et des projets qui reflètent le plus possible les jeunes Franco-Ténois. » Avec la nouvelle adjointe, qui est aussi native des territoires, ils risquent d’être bien servis.