De gauche à droite : le maire Ben Hendriksen, le député Kieron Testart, la ministre du Logement Lucy Kuptana, la directrice de la Yellowknife Women’s Society Arlene Hache, ainsi que les députés Kate Reid, Shauna Morgan et Julian Morse lors de la visite du 4 décembre.
De l’extérieur, le bâtiment du tout récent centre transitionnel ressemble à un ensemble de conteneurs aménagés, alignés à l’entrée du site du festival Folk on the Rocks. Et, une fois à l’intérieur, l’impression change : espaces propres, chaleur constante, pièces fonctionnelles et sentiment de sécurité.
Lors de la visite guidée du 4 décembre dernier, plusieurs député.e.s et représentant.e.s municipaux ont découvert une cuisine entièrement équipée, une buanderie complète, une petite salle d’exercice. Ils ont également pu visiter les petites chambres individuelles dotées de fenêtres, de rangements et d’un téléviseur. Au total, celles-ci pourront accueillir 24 pensionnaires.
Côté pratique, les repas seront préparés sur place, et un service de transport permettra aux résidents de se rendre en ville pour accéder aux soins et aux programmes sociaux. Le site, légèrement éloigné du centre-ville, doit aussi offrir un environnement plus paisible, loin des facteurs déclencheurs auxquels certaines personnes sont confrontées.
La cuisine entièrement équipée du nouveau centre transitionnel, où les repas seront préparés quotidiennement pour les résidents.
Une étape intermédiaire
Pour la Yellowknife Women’s Society, ce nouveau centre comble un manque crucial dans le système actuel. Sa directrice générale, Arlene Hache, a insisté sur l’importance de proposer plusieurs parcours d’hébergement. « Cela donne aux gens des options pour déterminer où ils doivent être et où ils peuvent recevoir le soutien le plus approprié », a-t-elle déclaré. Elle a également salué la collaboration inhabituelle entre son organisme et le GTNO. « Je ne dis pas cela souvent à propos du gouvernement », a-t-elle reconnu.
Chaque résident disposera d’un plan individualisé évaluant ses forces, les difficultés qu’il traverse et les étapes nécessaires pour avancer. L’organisme prévoit de travailler davantage avec les propriétaires et de miser sur les subventions au loyer pour éviter que les transitions ne se bloquent faute de logements disponibles.
Répondre à une urgence
Pour la ministre du Logement, Lucy Kuptana, ce centre vient combler un espace fréquemment identifié dans les discussions sur l’itinérance. « Ce projet aide à combler cette lacune en ajoutant une capacité essentielle et en offrant une autre option aux personnes prêtes à franchir la prochaine étape », a-t-elle déclaré lors de la visite. Elle a ajouté que le territoire travaille déjà à une vision plus durable du logement transitionnel, à Yellowknife, comme ailleurs.
Les futurs résidents vivent aujourd’hui dans des situations variées : campements, hébergement précaire chez des proches, ou milieux instables où ils peuvent se mettre en danger. Le premier groupe à venir s’installer dans ce tout nouvel ensemble sera sélectionné par la gestion intégrée des cas, afin de permettre une transition rapide.
