Rebecca Gallant est superviseure de plongée pour l’unité de plongée de la Flotte Atlantique de la Marine royale canadienne.
Le matelot-chef Rebecca Gallant est aussi la seule femme de son unité à Halifax. « C’est définitivement un métier à prédominance masculine, mais je ne me sens jamais comme s’il y avait une différence entre le travail des hommes vis-à-vis des femmes. »
Une journée de travail pour toi, ça peut ressembler à quoi?
La plupart des matins, on a un entrainement physique. Et dans le département où je travaille, on fait l’entretien [de navires et de sous-marins] sous l’eau, avec plusieurs autres projets de la Défense nationale en plus.
Qu’est-ce qui t’a inspiré à faire ce métier?
J’aimais juste l’idée que ce serait toujours stimulant autant physiquement que mentalement et de faire quelque chose de différent presque chaque jour…
C’est juste une unité très unique… Tout le monde est proche et quand tu gères de l’équipement de survie, tu as tout le monde autour de toi, tu leur fais confiance ettu mets toute ta confiance dans cette personne qui supervise ou qui t’assiste.
J’étais à l’université et [la soeur d’une amie] avait rejoint la Réserve… En entendant parler d’elle, j’ai pensé « je vais tenter ma chance et voir les défis que ça comporte ».
C’est ce qui m’a donné la petite poussée à faire quelque chose de différent… que pas toutes les femmes pensent être capables de faire. De me pousser à le faire et me mettre au défi d’y arriver.
Les défis de ton emploi, ils consistent en quoi?
Tu dois toujours être à ton meilleur. Comme superviseur, tu travailles avec des plongeurs, tu dois t’assurer qu’ils soient en sécurité. Qu’ils opèrent sous le bateau ou sous la glace, je dois m’assurer qu’ils travaillent de façon sécuritaire. Tu es toujours à ton meilleur mentalement. Et il y a tellement de différentes règles à suivre, ça peut être un défi, mais ça rend tout le monde plus fort.
Est-ce que la journée de la femme veut encore dire quelque chose aujourd’hui?
Oui certainement. D’avoir un emploi comme le mien, un emploi unique et en être fière, d’être capable de montrer aux autres femmes que c’est OK d’aller dans des métiers qui sont occupés davantage par des hommes. C’est quelque chose dont je suis vraiment fière.
C’est possible pour tout le monde.