L’absence de candidature à la présidence dévoilée lors de l’élection à l’assemblée générale annuelle n’est pas mauvaise. Il fut des années où cette élection était conflictuelle.
Où des cliques s’établissaient pour éjecter le président sortant. Des années que plusieurs personnes autour de la table de cette récente AGA de la FFT se souviennent. Alors que les années ont passé et que le climat fédératif de la FFT a évolué pour le mieux, ce sentiment d’agir pour son petit soi-même n’est pas dans l’esprit des nouveaux leaders de la francophonie.
La nouvelle présidente a eu des ouï-dire de comment ça pouvait être et le danger de laisser trop de pouvoir à un individu. Mais ce n’est pas dans sa mémoire et c’est tant mieux. Elle fait confiance à l’unité francophone et à la bonne foi individuelle.
Aller de l’avant avec la représentation des individus partout aux Territoires va ouvrir la porte à la diversité, aux différentes couleurs et réalités de notre francophonie. Dans son voyage sur le fleuve PDG 2016-2022, la FFT doit se munir d’une embarcation solide pour traverser les intempéries à venir, mais aussi pour supporter les vents arrière qui lui donneront de l’élan.
Il faut aussi qu’elle soit assez légère pour filer et performer, et qu’elle soit maniable pour prendre des tangentes soufflées par sa nouvelle diversité. Passer de 7 membres à peut-être 77 sera toute une transformation… en espérant que la francophonie garde le cap de la collaboration.