L’Aquilon publie la lettre d’un lecteur et pousse le travail journalistique pour mieux comprendre. Le résultat est sans appel, qu’il y ait ou non un bénéfice pour un député dans le cas précis du projet de loi 30, le gouvernement de consensus possède des zones grises qui laissent planer le doute sur des histoires de collusion.
Au cours de cette recherche, force est de constater que le gouvernement des Territoires est doté d’un commissaire aux conflits d’intérêts. L’absence de conflit d’intérêts n’empêche pas un manque d’éthique. Justement, en février 2017, le Comité permanent des règles et procédures a recommandé que les tâches de ce commissaire soient élargies.
Qu’il puisse enquêter sur un bris des règles de conduite. Qu’il puisse également recommander sanctions ou pénalités au président de l’Assemblée. Le Comité recommande également que le commissaire soit désormais connu sous le nom de Commissaire à l’éthique.
Sans tenir compte de cette proposition, le mandat du commissaire aux conflits d’intérêts a été renouvelé en octobre 2017. Toutefois, la dernière recommandation du Comité présidé par le député O’Reilly stipule que les dispositions relatives aux conflits d’intérêts à l’Assemblée législative soient sujettes à une consultation publique avant la fin de la 18e Assemblée.
Ce nouvel appareil de surveillance est déjà essentiel aux TNO.