L’école Boréale a vécu une fin d’année forte en émotions, le jeudi 27 juin dernier, en soulignant le départ de la famille Wood pour Yellowknife.
Chaque année, le décompte vers la fin de l’année se fait avec fébrilité à l’école Boréale. Or, cette année, c’est avec un petit pincement au cœur que le personnel et les élèves ont dit « aurevoir! » à la famille Wood (Ingrid et ses trois enfants, Nadia, Anthony et Lucas), présente à l’école Boréale depuis neuf ans déjà. Cette dernière fera désormais partie de la grande famille de l’école Allain-St-Cyr, dès le mois de septembre prochain.
Assistante en salle de classe, Ingrid Wood, s’est démarquée au sein de l’école Boréale au fil des années. « Ingrid, je l’ai vue faire tout, tout, tout dans cette école! », partage Karen Wall, enseignante de soutien, en rappelant l’implication de Mme Wood dans tout ce qui se tramait à l’école Boréale. Des tournois sportifs aux collectes de fonds, Ingrid a toujours été de la partie, bon temps, mauvais temps. « Je ne dis jamais qu’une personne est irremplaçable… mais, Ingrid, on va le remarquer dès le début de l’année. Ça va être difficile », avoue Mme Wall qui ne tarissait pas d’éloges sur les qualités professionnelles d’Ingrid Wood. « Professionnellement, on trippait ensemble! », ajoute-t-elle, en faisant référence au trio s’étant créé entre Karen Wall, Laurent Dorn (aussi assistant en salle de classe) et Ingrid Wood. Souriante et positive, l’assistante en salle de classe a un sens de l’observation aiguisé ainsi qu’un esprit créatif fort appréciés à l’école Boréale. Plus qu’une de ses employés, Karen Wall a tenu à souligner le lien d’amitié fort s’étant créé entre elle et Ingrid.
Nombreux sont ceux qui ont d’ailleurs tenu à exprimer leurs meilleurs vœux et à témoigner de leur appréciation à la famille Wood, lors de la dernière assemblée. Même Laurent Dorn, à l’habitude plutôt discret, a tenu à s’adresser à Ingrid et ses enfants, au micro. Son clin d’œil au dévouement de sa collègue pour le bien-être de tous, même les animaux, dont elle a souvent sauvé la vie, a-t-il rappelé, a certainement suscité quelques rires dans l’assemblée. Des folies instantanées aux nombreux animaux qu’elle a rescapés (elle était d’ailleurs bénévole à la SPCA), Ingrid Wood s’est démarquée parmi la communauté de Hay River. M. Dorn a présenté une série de photos, sélectionnées avec soin, représentant le parcours d’Ingrid Wood, à Hay River. M. Dorn, employé de l’école francophone depuis 2002, est un témoin-clé du parcours de la famille Wood à Hay River.
La perte de Hay River, le gain de Yellowknife
« Ça va être différent [à Yellowknife]! Je suis triste et contente, à la fois, parce que je ne veux pas quitter les amis que je me suis faits depuis neuf ans… mais, en même temps, j’ai hâte parce que j’ai plus d’occasions pour développer mes sports et mon chant là-bas… », témoigne Nadia Wood, 15 ans, qui n’a pas pu s’empêcher de verser quelques larmes lors de l’assemblée. « Je ne m’étais jamais imaginé que ce serait à moi que l’on dirait aurevoir, un jour..! »