Dans le cadre de son mandat territorial, le CDÉTNO poursuit ses visites dans des communes des TNO et auprès des membres des communautés francophones. Au mois de décembre, l’organisme aura été successivement à Fort Smith, Yellowknife, Hay River et Inuvik. Cathy Roy, responsable du service de l’employabilité au CDÉTNO, explore les besoins en emploi dans le cadre d’une étude amorcée en septembre, dont les résultats doivent être transmis au gouvernement des TNO en mars prochain. L’objectif est de déterminer les besoins en main-d’œuvre francophone et bilingue. Ses discussions avec des responsables de la Chambre de Commerce, du Centre d’orientation professionnelle, de Services Canada et du ministère de l’Industrie, du Tourisme et de l’Investissement lui ont prouvé que, oui, il y a un besoin criant d’employés qualifiés dans tous les domaines d’activité professionnelle. « Notre bureau peut offrir ses services pour attirer et aider à recruter de la main-d’œuvre, explique Mme Roy. Par exemple, ici les outils de recherche d’emploi en français n’existent pas. » Si Mme Roy a pu trouver des lacunes en logistique, en revanche elle reconnaît avoir reçu un excellent accueil et récolté quelques rendez-vous pour mener des entrevues avec des entrepreneurs. « Les gens sont ouverts à mes questions, dit-elle, nous avons eu des échanges pour savoir comment nous pourrions collaborer. »
Pour sa part, Sylvie Francoeur, directrice du CDÉTNO, a mené une réunion de remue-méninges avec des membres de la communauté francophone pour parler de la planification stratégique à long terme de l’organisme. « Nous avons engagé un consultant pour nous aider à élaborer cette planification à long terme, dit-elle, et il travaille avec un modèle peu conventionnel. Au lieu de travailler à partir de la situation actuelle, il met plutôt l’emphase sur l’avenir et les besoins à venir pour les prochaines années. » Cela amène à interroger les participants des réunions sur leurs projets, leurs idées, leurs désirs. « On a présenté une esquisse de l’avenir de l’organisme, on pourrait comparer ça à un tableau qui n’aurait pas de couleur », poursuit Mme Francoeur. Les données recueillies en direct dans ces réunions seront les couleurs qui donneront forme au tableau final. « Nous demandons aux gens quels seraient les buts qu’ils verraient d’ici trois ans, puis nous leur demandons leur vision à plus long terme, sur dix ans. »
À la fin de ce cycle de visites et de discussions, Mme Roy et Mme Francoeur se sont rendues à l’école Boréale pour confirmer le démarrage du programme « Jeune entreprise », destiné à initier des étudiants à la création d’une entreprise. Mélanie Serrurier enseignera ce programme dès le 26 janvier 2009. L’école Allain St Cyr l’a démarré cet automne.
