« Les entrevues sont terminées et tous les enseignants de l’École Allain St-Cyr ont été embauchés par la commission scolaire francophone de division », a indiqué le président de la commission, Jean-François Pitre. Les contrats n’ont cependant pas été signés, faute de version française. Sept postes ont été comblés, cinq permanences ont été accordées, et la commission attend de connaître le budget qui lui sera alloué par les gouvernements fédéral et territorial afin de savoir si elle pourra offrir d’autres postes. « Après le congé de Pâques, on pourra évaluer ce dont on a besoin », a souligné Jean-François Pitre.
« Je pense que ça va être correct. Ce n’est peut-être pas ce à quoi l’on s’attendait. On nous a offert une option [accepter l’offre du GTNO]. C’était la seule option, à prendre ou à laisser », a souligné Brigitte Bergeron, enseignante et représentante syndicale de l’ÉASC. Selon Brigitte Bergeron, le régime de pension devrait être transférable auprès du nouvel employeur, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, mais il s’agit d’une entente verbale pour le moment.
En d’autres mots, un employé qui a contribué à son fonds de pension durant cinq années auprès de la commission scolaire no.1 de Yellowknife, pourra transférer ses années et les racheter au GTNO. Les enseignants devront verser un montant additionnel, puisque les fonds de pensions prélevés par le GTNO sont plus élevés que ceux prélevés par la commission scolaire no.1 de Yellow-knife.
Quant à l’ancienneté, tous les enseignants recommencent à zéro, comme s’ils déménageaient dans une autre province. Par contre, une enseignante qui a travaillé six ans à l’ÉASC recevra un salaire équivalent à l’expérience acquise, selon la grille salariale inclue dans la convention collective du GTNO.