Elle est débarquée au nord du 60e parallèle comme une bombe. Sur les traces de son amie, Catherine Dumont, qui a foulé le sol ténois au cours de l’été 2002, Hélène Mercier a tout de l’aventurière à la recherche de sensations fortes. Comme pour tout nouvel arrivant, le Nord lui promet de belles surprises. Les fonctions d’animatrice et de journaliste de la nouvelle employée de L’Aquilon et de Radio Taïga vont peut-être lui prouver qu’elle n’a pas perdu le feu sacré !

Originaire de St-Étienne de Lauzon, une petite ville située sur la rive sud de la ville de Québec, Hélène Mercier a, malgré son jeune âge, roulé sa bosse un peu partout dans le monde. La jeune femme de 21 ans revenait tout juste d’un long voyage de neuf mois en Europe et en Asie lorsque L’Aquilon lui a lancé l’appel du Grand Nord. Curieuse et assoiffée de parfaire ses connaissances géographiques du Canada, elle a trouvé l’occasion parfaite. « J’ai parlé de mon pays à plusieurs personnes lors de mon voyage, mais je me suis rendue compte que je ne connaissais pas le Nord », explique celle qui va de découvertes en découvertes depuis son arrivée. « Notre conception du Nord est très vague. Plusieurs amis m’ont demandé des photos, des images du Nord, beaucoup plus que lors de mon voyage en Europe et en Thaïlande ! »

Hélène espère bien emmagasiner de belles photos de la forêt boréale, mais elle compte surtout tester sa passion pour la radio. « Ma dernière expérience en radio n’a pas été concluante. »

À la barre de l’émission matinale, elle envisage réveiller la population de Yellowknife sur une note dynamique et enjouée. « Je viens du milieu des radios privées, plus commerciales. J’espère rafraîchir, sans prétention, le son de Radio Taïga, avec de la nouvelle musique. »

Elle tâtera également de la presse écrite et de la recherche. Alain Bessette, directeur de L’Aquilon, l’a déjà mise sur une piste de recherche.