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le Jeudi 3 octobre 2013 14:46 Francophonie

Association franco-culturelle de Yellowknife Des nouvelles de Hay River

Association franco-culturelle de Yellowknife Des nouvelles de Hay River
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Un vide à combler, tant au poste d’agent que sur le conseil d’administration.

La communauté francophone de Hay River s’est faite discrète dans nos pages ces derniers mois. Croisé entre deux vols, Philippe Beaupré nous en donne quelques nouvelles.
Le départ pour le Québec d’Édith Vachon-Raymond s’est avéré une double perte : celle d’une journaliste pour L’Aquilon, et d’un agent culturel pour l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR), dont le conseil d’administration était déjà amputé de deux membres. Si le poste de journaliste est pourvu, ce ne sera pas avant avril 2014. Par contre, le poste d’agent culturel pourrait trouver preneur plus rapidement.
Philippe Beaupré est membre du conseil d’administration de l’AFCHR et enseignant suppléant à l’école Boréale. « Nous cherchons des fonds pour engager un employé, quitte à ce que ce soit à temps partiel, explique-t-il. Et il y a deux postes à pourvoir dans le CA de l’AFCHR. L’an passé, ces postes étaient occupés par des personnes qui ne sont restées que 10 mois. Nous le savions avant le début de leur mandat et elles ont bien travaillé. Mais nous cherchons maintenant des personnes qui s’installeront à plus long terme à Hay River, pour ne pas avoir à toujours recommencer l’apprentissage, à réapprendre à travailler en équipe. »

Spectacles en vue
Au moment où nous l’avons rencontré, Philippe Beaupré revenait de Victoria en compagnie de Pascaline Gréau, la directrice générale de l’Association franco-culturelle de Yellowknife (AFCY). Ils y ont assisté à Contact Ouest – Édition Pacifique, une foire de réseautage pour les diffuseurs francophones de l’ouest et du nord du Canada. L’événement est organisé par le Réseau des grands espaces, qui met aussi en scène le concours de chansons Chant’Ouest. Les diffuseurs y rencontrent des artistes et leurs agents, y voient des spectacles et peuvent décider quels spectacles ils présenteront. « J’ai bien aimé les Hôtesses d’Hilaire, raconte Philippe Beaupré, un groupe de rock avec de l’humour, qui échange beaucoup avec le public. Mais j’ai un parti pris favorable, je travaille avec Christian Brideau, le frère du chanteur du groupe. » Autre confrérie de rigolos, le Benoît Paradis Trio a aussi attiré l’attention de Philippe. « Du jazz comique, de dire ce dernier, avec un leader polyinstrumentiste. » Pascaline a quant à elle apprécié les harmonies vocales des Sœurs (Stéphanie et Mélanie) Boulay.
Voilà des gens qui pourraient hanter et enchanter sous peu les scènes du Nord. Mais en attendant, l’AFCHR présente Cécile Doo-Kingué, au Dog House de Hay River, le 17 octobre. Elle sera précédée d’un groupe local assez polyvalent, Le tour de Mac, qui tentera d’adapter son répertoire à celui de la chanteuse et guitariste d’origine camerounaise. Cette dernière poursuivra sa tournée à Yellowknife et Inuvik les 18 et 19 octobre. Côté culture toujours, à l’école Boréale, on songe à proposer aux élèves les ateliers Festi-Film, qui leur permettent d’apprendre l’abc de la cinématographie.

D’une prise à l’autre
Philippe Beaupré est un véritable maniaque du judo. Ses yeux s’allument quand il aborde le sujet, pour un peu, il vous ferait une prise et vous projetterait sur le sol, simplement pour vous prouver à quel point c’est agréable. À Hay River, le gars est tombé dans un terreau fertile puisqu’il y retrouve Mason Bruneau, un des grands espoirs canadiens, et Mario Desforges, entraîneur et judoka émérite.
Si j’ai bien compris, Philippe offre sept différentes formules de cours de judo. Il participe tout d’abord à l’implantation d’un programme de sports études à l’école Boréale, dont nous devrions avoir des nouvelles sous peu. Des cours de judo seront également offerts sous peu en parascolaire à Boréale et à Chief Sunrise, l’école de la réserve. Ce n’est pas tout : Philippe offre aussi le Family judo (le samedi), le judo récréatif (deux fois par semaine, pour les 7 à 12 ans), le judo de compétition, qui prend en considération la condition physique et l’alimentation (3 fois par semaine), et encore une autre forme de judo, cette fois métissée d’arts martiaux mixtes.
Fiou, ça m’a donné soif ce sujet, je vais aller me chercher un jus d’eau.